Par la voie d’un communiqué de presse, la Société de transport de Montréal a voulu «s’excuser auprès de sa clientèle» pour les problèmes qui ont encombré la ligne bleue, mardi soir en pleine heure de pointe.
Les arrêts de service se sont multipliés hier sur la ligne bleue, entre les stations Parc et Snowdon, causant l’incompréhension des usagers qui, pendant plusieurs heures, se faisaient ressasser la même recette des fameux «problèmes d’équipements». C’est, en fait, un problème d’aiguillage qui serait à la base du problème.
La STM a également indiqué que le problème «a nécessité des réparations d’urgence pendant la nuit de mardi à mercredi» et que celles-ci se poursuivront cette nuit, selon un article paru sur le site du journal 24 heures.
Médias sociaux pas toujours bien utilisés
Toujours discrète par rapport aux causes qui entourent les problèmes techniques, la STM ne s’adresse que très rarement à ses usagers d’une façon directe, préférant le faire par l’entremise d’un communiqué de presse qui, la plupart du temps, s’avère très concis. Elle utilise son réseau Facebook uniquement à des fins promotionnelles ou informatives – pour avertir les usagers de ne pas attendre à la dernière minute pour renouveler leur passe mensuelle, par exemple.
Sur Twitter, la STM s’avère un peu plus transparente et utile, mais son assiduité laisse à désirer. Ce matin, NIGHTLIFE.CA s'est aperçu que l'avant-dernier microbillet publié par la Société, annonçant des retards d’autobus en raison de mauvaises conditions climatiques, datait du 9 janvier 2015.
Le compte STM – Ligne bleue a toutefois tenu les usagers au courant des récents développements concernant les problématiques d’équipements d'hier, en proposant quelques trajets d’autobus alternatifs pour voyager. Reste qu’uniquement 5186 internautes sont abonnés à cette page, ce qui rend peu efficaces les communications.
Aucune excuse n’a été faite aux usagers par l’entremise de ces médias sociaux.
À l’avenir, on souhaiterait donc un peu plus de transparence, d’assiduité et d’humilité de la part de la STM qui, année après année, semble continuer de tenir ses clients pour acquis.