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5 films à voir au festival FIFA, de Niki de Saint-Phalle aux paradis artificiels
Crédit: Tiré de My Name is Søren Solkær

La 33ème édition du festival FIFA (Festival international du film sur l’art) arrive à grands pas! Elle aura lieu du 19 au 29 mars prochain. Le catalogue compte, en tout et pour tout, 243 films, pour 29 pays représentés. Projections, expositions, installations, tables rondes, le tout portant sur les arts sous toutes leurs formes, pour cinéphiles et amateurs d’art. Pour éviter le vertige et ne pas se sentir perdus, nous vous proposons, et ce n’est bien sûr qu’une suggestion, une petite sélection de 5 films à voir absolument.
 
1. My Name is Søren Solkær
(de Jon Adelsten)

Le photographe danois Søren Solkær est connu mondialement pour ses photographies de superstars de la musique: The White Stripes, Adele, Björk, Pharrell, en passant par Arctic Monkeys, ont été immortalisés par son appareil photographique. Aujourd’hui à un tournant décisif dans sa carrière, il s’intéresse à l’art de rue. Le film de Jon Adelsten met en lumière les difficultés auxquelles il se confronte: comment aborder et convaincre les muralistes de tous horizons de se prêter au jeu? Les artistes de rue, travaillant de façon anonyme et illégale, se voient intégrer une photographie aux styles et mises en scène particulières. Modèles difficiles à apprivoiser.
 
2. Let’s Dance
(de Olivier Lemaire)

Une forme d’histoire inédite de la danse au XXe siècle, racontée à travers le corps. Le nu a envahi la danse contemporaine. Il reste pourtant associé à des questions de morale, de politique et d’interdit, de sexe et de provocation. Désormais, la danse contemporaine met en scène des corps atypiques qui autrefois étaient exclus des planches, de toutes tailles, couleurs et styles. Une façon de traverser l’époque contemporaine et ses transformations de normes, de valeurs et d’éthique dans son rapport au corps et ses représentations artistiques.
 
3. Drogues et création: une histoire des paradis artificiels
(de Jérôme de Missolz)

Immersion dans un univers psychédélique poétique et envoûtant. La première partie de ce documentaire montre le goût des Romantiques français pour les paradis artificiels. Voyage jusqu’au surréalisme. La seconde partie évoque le rôle des drogues chez les artistes contemporains, au-delà de la littérature, de Thelonius Monk à Miles Davis dans les années 60 d’abord, puis des drogues de synthèse jusque dans les années 90. Un film étayé d’expériences visuelles et sonores captivantes.

4. Au Québec avec Tintin
(de Jean-Philippe Duval et Benoit Godbout)

Nombre de personnalités québécoises, de Michel Tremblay à Claude Legault, de Dany Laferrière à Guy Laliberté, évoquent ici leur affection pour Tintin. Créé par Hergé en 1929, Tintin a été l’un des héros francophones les plus importants pour la jeunesse québécoise. Le film, teinté d’humour, met en exergue la forte influence culturelle et sociale du héros à la houpette sur son public francophone d’Amérique. Témoignages, analyses, archives visuelles et sonores s’entremêlent selon une esthétique qui s’attache à être proche de celle de Hergé.

5. Niki de Saint-Phalle, un rêve d'architecte
(de Louise Faure et Anne Julien)

Ce portrait de la grande artiste Niki de Saint-Phalle (1930-2002) souligne le fil conducteur méconnu d’une œuvre qui a toujours cherché à se rapprocher de l’architecture. On le voit bien dans la réalisation de ses jardins de sculptures-architectures monumentales, conçus pendant les 30 dernières années de sa vie en Italie, en Californie, à Jérusalem, au Plan-de-la-Tour et à Knokke-le-Zoute. La voix de Niki de Saint-Phalle elle-même raconte tous les liens étroits qu’elle tisse avec les thèmes de la figure féminine, de la construction, ou encore du refuge au travers de ses œuvres.
 
Festival international du film sur l’art
Du 19 au 29 mars | artfifa.com

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