De quoi pourrais-je bien vous parler d’autre cette semaine?! Montréal est HABS! Le cœur de la ville ne bat que pour nos chers Canadiens. Surtout depuis leur victoire salvatrice d’hier soir. La cité est atteinte de la fièvre du hockey et les Montréalais virent fou. Très honnêtement, je ne connais pas grand-chose au hockey, mais l’ambiance des séries a quelque chose d’attirant et de très grisant. Avec la température estivale qu’on a eue depuis 2 semaines, juxtaposée à cette hystérie collective, la ville de Montréal explose de vie. Et j’adore! Les bourgeons ont éclos, le Mont-Royal a verdi d’un coup cette semaine, les terrasses bourdonnent de monde, on entend les enfants jouer dans les ruelles, ça sent le BBQ à l’heure du souper et le soleil dore nos peaux blanchâtres. Après tous ces longs mois de congélation et de rude hiver, on a l’impression de revivre. Tout est plus facile et la bonne humeur revient. Je me suis endormie hier soir au son des cris de joie de mes voisins de ruelle à chaque but marqué par le CH. Je me suis dit : ça c’est l’été qu’on aime, nous Montréalais!
Demain soir : le grand soir
Bon, je vous disais que je ne connaissais pas grand-chose au hockey. À part qu’on est en quart de finale de l’est. Qu’on joue contre Tampa Bay. Que c’est une équipe qui vient de la Floride (haha!) Que Tampa Bay mène la série 3-1 et que cela veut dire que la prochaine game qu'on perd, on est out. Que chaque match est décisif et qu'on doit gagner les trois prochaines game pour passer à la prochaine ronde. Et que le match est demain soir. À Montréal. WOW! J’en sais cependant assez pour savoir que la ville va être en plein délire. Qu’il va s’en boire de la bière. Que y’en a des fervents du hockey qui vont crier, pleurer, bouger leurs fesses sur le coin du divan, fumer des smokes en chaîne, taper dans le dos de leur chum pis des filles qui vont chanter l’hymne national en début de match comme si c’était leur propre marche nuptiale.
Mais les séries, ça d’lair que c’est ça aussi. Ce sont de grands moments de vie pour les fans. Et ce sont des grands moments de jeu aussi, pour que les équipes se révèlent vraiment. Et hier soir, il semblerait que les Canadiens ont prouvé tout leur grand potentiel. Ils étaient considérés comme des morts-vivants! Ils reviennent à la vie eux aussi. Comme nous. Comme le printemps. Comme Montréal. Tout est encore possible. GO HABS GO!
La théorie de mon vieux voisin grincheux
En terminant, j’aimerais partager quelque chose avec vous. J’ai aussi un vieux voisin chialeux qui a une théorie… Il ne comprend pas la décision, qui semble inexpliquée, d’échanger Jiří Sekáč, un joueur qui a décidé de venir jouer pour les Canadiens l’an dernier, qui a choisi Montréal parmi 20 autres équipes, et qui était selon lui, une jeunesse bourrée de talent. Pour le citer : «Pour une fois qu’on ramassait un bon joueur ! On n’a jamais le premier choix dans le repêchage!» Comment ça se fait qu’il a été échangé en pleine saison! Il est désespéré ! Alors si y’a quelqu’un qui peut expliquer la raison de cette transaction, je ferai le message.