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10 citations de Jacques Parizeau pour souligner sa mémoire
Crédit: Mariannlï / Wikimedia Commons

Jacques Parizeau est mort hier soir à l’âge de 84 ans. La mémoire de l’ancien ministre des Finances, chef du Parti québécois et leader du camp du «Oui» au référendum de 1995 a été maintes fois saluée depuis. Pour éviter de laisser comme unique héritage la ritournelle sur «l’argent et les votes ethniques», on vous propose 10 autres citations marquantes de cet homme politique, l'un des plus marquants de l’histoire du Québec. 

«On a été battu par quelques dizaines de milliers de voix. Ben, dans ce temps-là, qu'est-ce qu'on fait? On se crache dans les mains et pis on r'commence!» (À la suite de la défaite du camp du «Oui» le 30 octobre 1995)

«La souveraineté du Québec, c’est le prolongement de cette volonté d’ouverture, de participation au concert des nations, aux échanges des idées, des cultures et des produits.» (En septembre 1994)

«Pierre Elliott Trudeau a mis des centaines de Québécois en prison et, pourtant, c'est un grand homme. Moi, je me suis échappé un soir et je suis un moins que rien.» (Au début des années 2000

«Faut se poser la question : pourquoi aujourd’hui et pourquoi les Musulmanes, alors qu’on l’a jamais fait à l’égard des Catholiques et qu’on l’a jamais fait à l’égard des Juifs?» (En 2013 à Anne-Marie Dussault, concernant le débat sur la Charte)

«Est-ce que le Parti québécois est encore le bon véhicule? On démolit graduellement ce parti-là, surtout on lui a fait perdre son âme. On l’a égaré dans des discussions byzantines. Ça veut pas dire que c’est pas récupérable, mais ça veut dire que la preuve est à faire.» (En 2015 dans une entrevue donnée à Michel Lacombe)

«Tant que le PQ sera une force politique au Québec, toutes les élections se feront sur le fond de la souveraineté, qu’on le veuille ou non.» (Au début des années 1980)

«Mon Dieu, je botterais le derrière de quiconque au Québec qui ne saurait parler l'anglais. En effet, à notre époque, un petit peuple comme nous se doit de le parler.» (En 1992 au Time Magazine)

«Car si on se dit non, on sera de nouveau condamnés à la stratégie de la survivance, au repli défensif pour tenter de protéger notre langue et notre culture avec les moyens du bord: ceux d'une province, ceux d'un peuple non reconnu, d'un peuple condamné à être de plus en plus minoritaire, avec tous les risques que comporte le statut minoritaire.» (En 1995)

«La conclusion ramène à ce qui m’est toujours apparu comme la raison profonde, essentielle de la souveraineté du Québec : être responsable de soi-même dans une démocratie où l’État est pleinement redevable à ses citoyens.» (En 2009, dans son livre La souveraineté du Québec – Hier, aujourd'hui et demain)

«Si je meurs demain, j'aimerais que l'histoire retienne que j'ai appartenu à cette vingtaine de personnes qui ont fait la Révolution tranquille. C'est le plus gros changement auquel j'ai participé.» (En 2003 à Pierre Duchesne)

En bonus : le documentaire Monsieur de Sylvie Pelletier. Bonne écoute.

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