Les gens du centre-ville, beaucoup moins gros que les autres Montréalais

Publiée ce matin dans La Presse, l’étude du Directeur de santé publique de Montréal a de quoi inquiéter : d’ici 2023, un Montréalais sur cinq sera obèse. Curieusement, «l’effet le plus fortement associé à l’obésité est l’éloignement au centre-ville».

En d’autres termes, les Montréalais qui vivent hors centre-ville, ainsi que les banlieusards, sont aux prises avec davantage de problèmes d’embonpoint.

Même si aucune réelle explication n’a été divulguée dans l’étude, on peut sans doute attribuer ce phénomène à des facteurs évidents. Plus près des commerces qu’il fréquente et de son travail, le résident du centre-ville peut donc laisser de côté l’automobile pour privilégier le vélo et la marche. Ainsi, en perdant moins de temps de déplacement, il peut s’adonner à des activités physiques plus longues et régulières. Côté alimentation, celui-ci a également plus d’options de restaurants et d'épiceries santé à sa portée.

Reste que, dans l’ensemble, le constat est alarmant. «Entre 1987 et 2012, la proportion de Montréalais qui vivent avec un surplus de poids a augmenté de 17 points de pourcentage», peut-on lire dans le même article. On peut donc craindre une hausse éventuelle des maladies chroniques.

Considérant que le Montréalais moyen gagnera environ 20 lb entre 20 et 50 ans et qu’il est «difficile de maintenir une perte de poids à long terme», le Directeur de santé publique de Montréal rappelle l’importance de la prévention au détriment de la guérison.

Toujours prêt à vous aider dans votre prévention, on profite de l’occasion pour vous repartager certaines de nos recettes/astuces santé pas piquées des vers : 8 recettes pour mettre de l'avocat partout dans ta vie, 5 aliments santé pour ceux qui n'aiment pas cuisiner, 5 adresses santé pour te faire livrer à la maison.

Bon appétit.