Il n’est jamais trop tard pour bien faire. Après un controversé sommet du taxi la semaine dernière, qui aura donné lieu à plusieurs questionnements, débats et réflexions, l’entreprise Taxi Diamond se lance dans la modernité avec une toute nouvelle application mobile, disponible sur iOS et Android.
Lancée hier, l’application, qui existait avant mais sans autant de fonctionnalités, permet à l’utilisateur de choisir et de commander son véhicule, puis de le suivre en temps réel. Le paiement peut se faire sur l’application ou directement au chauffeur.
On peut également y évaluer la qualité du service fourni, autant la propreté du véhicule que la courtoisie et la conduite du chauffeur. Le taxi peut être réservé à l’avance, et l’application estime le coût de la course voulue. L’utilisateur peut évidemment avoir accès à l’historique de ses trajets.
Sans surprise, cette mesure a comme principal but de concurrencer le service de taxi UberX, qui fait des siennes depuis son implantation il y a quelques années. Jugé illégal, en raison de son caractère citoyen et de son manque d’encadrement gouvernemental, le service est toutefois apprécié par les Montréalais, qui aiment son côté technologique développé.
Ainsi, UberX brasse la cage comme il se doit, ce qui est une excellente nouvelle en soi. Forcée à entreprendre un virage technologique et, plus généralement, à améliorer ses services, l’industrie du taxi montréalaise commence peu à peu à voir les solutions plutôt qu’à pointer du doigt les acteurs du changement.
Déjà effectif à Québec, grâce à l’application mobile Taxi Coop qui regroupe l'ensemble des coopératives, le virage technologique des taxis prend plus de temps à Montréal, probablement en raison de la compétition plus féroce qui y règne. Taxi Diamond fait cavalier seul.
«Nous avions à cœur de démontrer aux Montréalais que nous pouvions nous adapter aux changements engendrés par l’arrivée sur le marché de nouveaux acteurs internationaux, en proposant de nouveaux services intelligents», a affirmé le PDG Dominique Roy dans un communiqué de presse, selon Métro.
Il était plus que temps.