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Victime de la porn : mets-en ou non
Crédit: Fabienne Legault

Êtes-vous tombé sur ce texte quasi-devenu-culte de Mark Manson « Fuck Yes or No »?
 
Le titre de l’article n’est pas évident à traduire. Parmi les options rejetées, il y avait :

  • La version bizarre : criss que oui ou non
  • La version bilingue : Fuck oui ou non
  • La version trop anglo : fuck yes ou fuck off
  • La version vulgaire pour rien :  tabarnak que oui ou plotte non

 En gros, le concept est qu’en contexte de relation amoureuse, on devrait foncer vers les options qui nous allument vraiment et flusher tout ce qui nous laisse tiède. Si tout le monde n’est pas crinqué et enthousiaste, sacre ton temps!
 
Exemples :

  • Est-ce que le dude que tu viens de rencontrer est tripant? Si la réponse est « METS-EN! », alors fonce! Si la réponse est moins forte que ça, c’est qu’il ne t’attire pas assez, alors passe à autre chose.
  • Est-ce que le sexe avec ta nouvelle chick est malade? Si tu ne réponds pas spontanément « CRISS QUE OUI! », c’est que ce n’est pas si hot que ça. Trouve quelqu’un d’autre.

 
Si t’es pas sûr de ta shot, c’est que c’est pas assez fort!
 
On connaît tous des histoires où quelqu’un trip plus que l’autre. Des fois, c’est toi qui n’es pas super dedans. D’autres fois, c’est l’autre. Fuck yes or no, c’est une façon d’arrêter de niaiser dans toutes ces relations beiges. De ne plus investir dans ces relations en déficit de papillons. De mettre de l'énergie seulement là où tout le monde d’impliqué est crissement intéressé.
 
C’est le texte parfait à envoyer à notre chummey dont le pattern est de toujours trop forcer ou de toujours se faire niaiser dans des relations qui ne vont nulle part. (Avec des fuckers.)
 
Il faut dire que c’est plus facile d’adopter cette stratégie-là quand on a 28 options jackpots qui nous attendent à notre porte. Quand on nage dans les options parfaites, on peut se permettre de snober les 4-étoiles et moins. Mais c’est souvent dans les passes plus tranquilles qu’on se fait prendre à donner plus de corde aux relations B-.
 
En plus, si je regarde dans mon passé, c’est surprenant le nombre de relations tripantes qui ont commencé de façon boiteuse. Juste au niveau du sexe, si j’avais flushé tout le monde avec qui le cul n’était pas légendaire dès le début, j’aurais manqué pas mal de grands moments. (Cette fin de phrase sonne bizarre à l’oral.)
 
Tout n’est pas toujours évident et naturel en partant.
 
L’idée, c’est de ne pas perdre son temps avec quelqu’un qui n’est pas intéressé. Mais il faut aussi tenir compte que des fois, on s’interprète mal. Ce n’est pas tout le monde qui exprime son intérêt et son désir de la même façon. Ce n’est pas tout le monde qui a l’enthousiasme imprimé dans la face de la même façon. C’est aussi facile de confondre quelqu’un de timide avec quelqu’un de pas intéressé.
 
En fait, c’est juste normal de mal se comprendre entre inconnus. Si quelqu’un texte moins que toi, ce n’est pas nécessairement parce qu’il est moins intéressé. Il y a des limites à extrapoler sur des détails. (Mais s’il t’envoie des autocollants de Minions, tu peux l’effacer de tes contacts sans ne jamais y repenser.)
 
C’est comme pour la musique. Il y des albums qui nous plaisent dès la première écoute, et il y en a d’autres avec lesquels ça prend plus de temps. Qu’est-ce qui est arrivé pour tes albums préférés?
 
Évidemment, il faut que le fuck yes finisse par arriver. Il y a plein d’albums qu’on va toujours juste trouver bof. Et dans ce temps-là, eh bien fuck off.

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