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Cinéma et arts visuels au menu à Pop Montréal!
Crédit: Hot Sugar's Cold World

Nous voilà déjà rendus au festival Pop Montréal. Il s'agit principalement d'une grande fête de la musique, mais pas juste. Les volets cinéma et arts visuels occupent peut-être une place plus restreinte, mais ne devraient pas être négligés pour autant! Pour la cause, voici 5 évènements qui sont à noter à ton agenda.

 
1. The Reflektor Tapes

Arcade Fire, qui passe du vinyle au grand écran dans un documentaire réalisé par Kahlil Joseph. 2013, année de sortie de l’album Reflektor, début des concerts, de la tournée et de quelques arrêts impromptus (voir: Salsathèque). Le film s’intéresse à l’avant, le pendant et l’après Reflektor, pour te faire découvrir la production de l’album de l'intérieur. On t’envoie en Haïti pour un concert-surprise. Tournée des grands espaces et des stades, avec arrêts à L.A. et Londres. Le film mise sur son contenu inédit et son portrait intime du band. Tu peux y entendre une toune d’Arcade Fire oubliée de l’album. Tenue de soirée non requise. «Just a reflection, of a reflection, of a reflection, of a reflection, of a reflection.» (Le 17 septembre au Rialto) 

2. Showgirls
Showgirls (Distributeur: United Artists)
Showgirls + Cinéma L’Amour. Le parfait lieu pour projeter le parfait film érotique de mauvais goût au trop gros budget. Showgirls, c’est l’histoire d’un flop devenu film culte. Hollywood à son plus mauvais. Réalisé par l’équipe derrière l’entre-jambes de Sharon Stone dans Basic Instinct (Paul Verhoeven à la réalisation et Joe Eszterhas à l’écriture), qui ici accouchent d'un film vulgaire rempli de totons et de répliques à cinq cents. L’histoire de l’American Dream qui rote du sperme. La jeune danseuse Nomi  (Elizabeth Berkley) arrive à Vegas, ville de tous les possibles. L’ascension de la danseuse forte et les détours de sa pudeur. Cristal (Gina Gershon), la reine du Stardust Hotel et son emprise sur la jeune recrue. Cat fight. Encore et toujours de la nudité (gratuite, bien évidemment). Une scène érotique de lesbienne entre les deux rivales. Bleu nuit sur grand écran. Grande célébration pour rire et/ou être excité par ce drame de guidounes sans culottes. (Le 18 septembre au chic Cinéma L’Amour)  

3. Olaf Breuning
Olaf Breuning, Collage Family (Via The Saatchi Gallery)
Un artiste suisse de renommée internationale qui pose pied à Montréal. Artiste sans médium précis, il touche à tout dans un style bien éclaté. Pour Pop, c’est sa conception vidéo qui sera mise de l’avant. En projection: Ghost, First, Group, King, Ugly Yelp, Woodworld, Gum Gum Glee, Cris Croft. Des films d’ambiance aux univers un peu fucked up. On passe par le bad trip, le mauvais rêve, le souvenir qui a pas rapport ou on se lance dans la contemplation d’une série d’images sans cohésion. Un monde pas comme les autres qui, à travers ses moments de peur, a beaucoup d’humour sous-jacent. Gros plus, l’artiste animera une discussion autour de sa pratique artistique le 18 septembre à 18h aux Quartiers Pop.  

4. MissMe x Love
Crédit: Page Facebook MissMe
Collaboration entre MissMe et huit jeunes de 15 à 21 ans. Idée amenée par l’organisme Love (Leave Out Violence / Vivre Sans Violence), qui s'implique auprès de la jeunesse afin de véhiculer un message de non-violence. Une installation murale du 16 au 20 septembre. Discussion autour des modèles et des valeurs de notre société contemporaine. MissMe, une artiste de la rue au visage caché, qui colle au mur des images percutantes, ou qui s'approprie l'espace public afin de livrer un message direct sur notre société de surconsommation sexiste. L’artiste de la rue et l’inspiration des jeunes, une rencontre qui semblait déjà annoncée. À noter qu’une présentation spéciale est annoncée au programme le 19 septembre de 12h à 13h.

5. Hot Sugar’s Cold World

Le prolifique compositeur Hot Sugar et son quotidien. Quotidien qui ne ressemble à rien, lui qui se dévoue entièrement à sa musique. Composition de partitions qui se font à partir de tout. Il perfectionne l’art du sampling, enregistreuse collée à la main. Des sons ambiants, des sons qu’ils provoquent, des sons qui se définissent dans sa tête comme des souvenirs précis. Une relation et un coeur brisé. La perte d’un ami. Jim Jarmusch et Kool A.D. au passage. Le réalisateur Adam Bhala Lough rend un portrait intimiste de son sujet, tout en voix modulées, en proximité et en arrêt sur les détails. Une expérience de musique et d’images qui te fera certainement hocher la tête. (Le 20 septembre à la salle J.A. de Sève de l'université Concordia)   

Festival Pop Montréal
Du 16 au 20 septembre 2015  | popmontreal.com

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