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Balsam Inn : bonne brasserie au centre-ville de Montréal
Crédit: Sophie Ginoux

Le terme « Balsam » fait référence au sapin baumier, un arbre qui fait figure de symbole au Québec. Ce clin d’œil à notre territoire n’est pas anodin, puisque le Balsam Inn, avant d’être le restaurant que l’on connaît aujourd’hui, a longtemps logé la partie hôtelière (d’où le « Inn ») de la Taverne du Square Dominion voisine. De cet héritage, outre le nom, le Balsam Inn a adopté une approche intemporelle digne des plus beaux établissements des années 1930-40. Plafonds élevés, bar superbe dont le comptoir a hérité d’un repose-pied en laiton, tabourets hauts vert forêt, petites tables bistro, banquettes confortables, éclairage recherché, belle cuisine vitrée en arrière. Un bel endroit à découvrir le midi, mais aussi comme je l’ai fait de soir, à la lueur des chandelles posées sur les tables.

Crédit photo Sophie Ginoux
Crédit photo Sophie Ginoux
Crédit photo Sophie Ginoux

 
Le menu du restaurant n’est pas à proprement parler boréal comme c’est le cas, par exemple, au Manitoba. Ici, c’est plutôt à la cuisine de brasserie française, italienne et américaine que l’on s’attarde. Avec une petite spécificité propre au Balsam Inn, à savoir un pain plat de type naan que l’on prépare et cuit directement sous nos yeux en salle dans un four à bois d’époque. Agréable à regarder, mais surtout à dévorer, car il est absolument délicieux. Personnellement, j’ai poussé le vice jusqu’à le plonger dans une succulente purée de haricots coco chaude, à la fois onctueuse, savoureuse et un brin craquante en surface.
 

Purée de haricots
Crédit photo Sophie Ginoux

 
Autre entrée de l’endroit très prisée aussi en France : le hareng fumé. Le filet est servi sur une salade russe (dés de légumes liés avec une mayonnaise). Le tout est assez bien assaisonné, mais manque un peu de caractère.
 

Hareng fumé
Crédit photo Sophie Ginoux

 
Suivent les plats de résistance. D’un côté, du poulet frit comme la tendance nous l’impose un peu partout en ce moment, mais qui se tient avec une panure pas trop présente, une belle texture intérieure et une saveur salée sucrée intéressante. Il est présenté avec du chou-fleur et des pommes de terre à la grecque. On ne réinvente donc pas le monde, mais c’est bon.
 

Poulet frit
Crédit photo Sophie Ginoux

 
Le second plat, les papardelles sauce chasseur, est par contre plus gourmand. Des papardelles de belle qualité, du lapin effiloché, des champignons de Paris, une belle sauce réalisée avec du fond de viande et du vin, et quelques morceaux de peau de lapin croustillante ici et là pour venir jouer avec les papilles. Simple, efficace, réconfortant. Miam.
 

Papardelles sauce chasseur
Crédit photo Sophie Ginoux

On peut pendant le repas se laisser tenter par un des cocktails signature de la maison ou par du vin, dont le Balsam Inn possède une belle petite sélection. Le service, quant à lui, est discret et agréable, même si parfois, il manque un peu de connaissances sur son menu. Enfin, dents sucrées, rassurez-vous, on en offre six sur place. De quoi bien finir son repas après une expérience somme toute plaisante et d’un assez bon rapport qualité-prix pour le centre-ville montréalais. À essayer, donc!
 
Balsam Inn
1237, rue Metcalfe, Montréal
514 507-9207

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