Alors que l’économie de partage est applaudie et critiquée en même temps, de plus en plus d’application mobile ou site Web basés sur ce concept font leur apparition. On connaît bien Airbnb, Uber, WeDo et Prkair plus récemment. Ce matin, on apprend l’arrivée d’une nouvelle application qui risque de faire pas mal fureur dans la communauté étudiante : Helpr.
Helpr c’est un service de tutorat développé ici même à Montréal et qui sera offert, pour commencer, aux étudiants de l’Université McGill. Ça fonctionne comment? Assez simple. Tu es en train de résoudre un problème de mathématiques et tu n’y arrives simplement pas. Au lieu, d’écrire à ton prof et espérer une rencontre avec lui dans les jours qui suivent, tu n’as qu’à télécharger (gratuitement) l’application Helpr, entrer ton numéro de cours, indiquer tes difficultés et tes besoins puis tes disponibilités. Ensuite tu attends qu’un Helpr te réponde et t’offre gentiment son aide à seulement 35 cents/minute.
Selon les propos du génie derrière le développement de cette application, Michael Hasenfratz, recueillis par le journal Métro, ce tarif est 50% moins dispendieux que lorsqu’un étudiant fait appel à un tuteur non associé à la nouvelle application. Même en ajoutant le frais fixe de 2,50$ à chaque demande de Helpr, l’étudiant est gagnant.
Qui sont les Helpr?
Loin d’être des nobody, les Helpr sont des étudiants de McGill qui ont déjà réussi le cours pour lequel il offre leur aide avec une moyenne d’au moins A -. Pour devenir tuteurs, ils doivent s’inscrire avec une adresse courriel de l’université et soumettre leur relevé de note du cours en question. Finalement, ils sont interviewés par téléphone pour évaluer leur façon de vulgariser. Helpr a déjà des tuteurs d’inscrits dans une centaine de cours à McGill selon l’article paru dans le Métro ce matin. Un très bon début on s’entend.
Pour l’instant, cette application est disponible pour les étudiants de McGill seulement, mais les fondateurs de Helpr ne ferment pas la porte aux autres universités. Une version francophone est déjà prévue d’ici deux semaines. Alors si la popularité de Helpr grimpe rapidement, il ne serait pas étonnant de voir le concept à l’UdeM ou à l’UQAM très bientôt.