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Nakamichi: un nouveau spot à ramen au centre-ville
Crédit: Stéphane Lajeunesse

Il y a un certain engouement pour le ramen ces temps-ci à Montréal, et c’est une bonne chose ! En seulement quelques mois, deux nouveaux restaurants de ramen ont ouvert près du métro Guy-Concordia et un nouveau ouvrira prochainement. Par un temps sibérien, j’ai essayé le tout dernier : le Nakamichi.

Tout petit, il consiste de deux comptoirs, une grande table commune et de quelques tables plus intimes. L’accueil est convivial et en japonais, ça augure bien !

Le menu est court : 4 plats d'accompagnement, 3 ramens et un dessert. Le premier plat, un donburi de mentaiko et takana.


Du riz avec des œufs de morue salés et épicés (mentaiko) ainsi que des feuilles de moutarde marinées (takana). Le takana apporte un peu de texture et d’acidité au plat et le mentaiko est bien assaisonné et a un arrière-goût iodé. Un bon plat d’accompagnement.

Le deuxième plat était moins convaincant. Le sara won-ton était plutôt graisseux, tiède et manquait un peu de saveur. Ce wonton est fait d’un mélange de porc, gingembre et d’oignon vert. Je cherchais désespérément le gingembre et le sel dans ce plat.

Mais nous n’allons pas dans un restaurant à ramen pour la variété d’entrées. Nous y allons dans l’optique de trouver LE bol parfait de ramen ! Et c’est là qu’on passe aux choses sérieuses. Le toripaitan est la spécialité du Nakamichi. Ils offrent deux variations sur le toripaitan: le daku (traditionnel) et le nouveau classique. La différence entre les deux est que le bouillon du nouveau classique est plus gras, un peu moins salé, servi avec un miso épicé et le porc est remplacé par des boulettes de poulet. Le bouillon des ramens est à base d’os de poulet qui ont mijoté pendant trois heures jusqu’à l’obtention d’un liquide riche. Le bouillon du daku est gras, salé, riche et onctueux en bouche. C’est comme une soupe au poulet, mais hyper concentrée. Un des meilleurs bouillons que j’ai goûté à Montréal ! Les nouilles, minces et abondantes, offrent la résistance parfaite en bouche. Le porc contre balance très bien le côté salé du bouillon. Les champignons (kikurages) ainsi que l’huile d’ail noir apportent encore plus de profondeur au plat.

Le nouveau classique est très similaire sauf qu'il contient des champignons blancs, des poivrons rouges ainsi que de l'oignon cru finement tranché. Le miso épicé apporte un certain kick au bouillon, mais il est difficile de bien l’intégrer dû à sa texture. Pour moi, le daku est le meilleur des deux.


Pour le dessert, il s'agit d'une crème glacée au thé matcha fait maison. Elle est friable et légèrement sucrée. Bon, mais pas renversant.

Le public cible est clairement la communauté étudiante tout près du restaurant et les prix sont en conséquence. Il est difficile d’être sévère dans l’évaluation du repas lorsque la table d’hôte varie entre 15$ (salade, ramen et dessert) et 17$ (donburi, ramen et dessert). Mais le ramen à lui seul mérite le déplacement!

Nakamichi
2159 rue Mackay
(438) 383-7650

Crédit photo: Stéphane Lajeunesse
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