Une opération printanière visant à sensibiliser les piétons au respect du Code de sécurité routière est en cours sur l’île de Montréal et il semblerait que c’est dans le Vieux-Montréal que les policiers ont décidé de concentrer leurs énergies.
Alors que l’opération policière est nécessaire – à Montréal, 50 % des décès de la route sont des piétons – la façon de l’appliquer laisse à désirer. Selon les observations de la journaliste du 24 Heures qui a assisté à la tournée de deux policiers vendredi dernier, ceux-ci attendaient dans une voiture banalisée qu’un piéton traverse sur un feu de circulation rouge. Lorsque c’était le cas, les agents sortaient de la voiture pour remettre un ticket de 48$ à la personne en faute. Sur la contravention, les policiers notaient seulement le numéro du permis de conduire du piéton et indiquaient à la personne qu’elle recevrait un constat d’infraction de 48$ par la poste. Une technique pour gagner du temps et intercepter davantage de piétons peut-être?
Le 24 Heures mentionne qu’en moins de 30 minutes, la journaliste sur les lieux a assisté à la remise de plus d’une dizaine de constats d’infraction. Lorsque questionné sur ces nouvelles « trappes à ticket », le Service de police de la Ville de Montréal se défend en disant que pour sensibiliser les piétons au Code de sécurité routière, les policiers doivent agir à des endroits stratégiques et populaires comme le Vieux-Montréal.
On n’est pas en désaccord du tout avec les endroits choisis, mais il me semble que la façon de faire serait moins vicieuse si les policiers n’étaient pas dans des voitures banalisées…