Erratum: c'est le jugement provisoire de la Cour supérieure en faveur des cochers qui a poussé Coderre à revenir sur sa décision.
Alors qu’on était bien heureux la semaine dernière que les calèches soient interdites, on doit avouer que la décision de Coderre de couper l’herbe sous le pied des cochers au début de la saison, alors qu’il venait tout juste de renouveler leur permis il y a 3 mois de cela, était assez « chienne » comme on dit. Plusieurs personnes se sont retrouvées sans travail du jour au lendemain.
N’aurait-il pas été plus judicieux de commencer plus tôt le dialogue avec les gens concernés? Il avait l’hiver pour y penser non? La Presse nous rapporte justement les propos du Juge Kirkland Casgrain qui était impliqué dans les recours judiciaires des cochers : « Il a qualifié d’étrange la décision de la Ville alors qu’elle avait renouvelé il y a trois mois à peine leur permis ».
L’administration Coderre avait déposé mercredi passé un moratoire qui aurait été actif pendant 1 an et qui interdisait durant cette période l’exploitation de calèches à chevaux. Il souhaitait élaborer, lors de cet arrêt d’activités, des balises concernant un environnement de travail sécuritaire et adéquat aux chevaux. Plusieurs épisodes malheureux avaient été rapportés l’été dernier (journée de travail de 16 heures, injection de puissants anti-inflammatoires, déshydratation) et dénonçaient la maltraitance de ces majestueuses bêtes.
Alors M. Coderre, durant l’année prochaine, il ne faudra pas oublier d’aligner ses flûtes et de proposer des démarches afin de ne plus reprendre de décisions à brûle pour point!