On apprend ce matin dans Le Devoir que l'Université de Montréal a dû retirer de ses tablettes des bouteilles de RISE Kombucha.
Cette boisson montréalaise était en vente dans le café étudiant du Département de nutrition de l’UdeM, le Nutribar. Voilà toutefois qu'elle a dû être retirée des tablettes, il y a environ deux semaines, parce que Pepsi détient un contrat d'exclusivité avec l'université, lui permettant d'être la seule compagnie à approvisionner l'école en boissons embouteillées.
Ce qui veut donc dire que les seules boissons embouteillées disponibles dans 12 des 23 cafés étudiants de l'école sont maintenant celles qui appartiennent à la compagnie Pepsi, que ce soit l'eau vitaminée, du jus ou des boissons gazeuses. Il faut savoir que les cafés ont le droit ou non de signer l'entente avec Pepsi. Une fois signée, cette dernière doit donc être, évidemment, respectée, ce qui implique souvent une série de conditions et de règles, comme, par exemple, ne pas vendre des produits d'une autre entreprise.
Même si on comprend que lorsqu'une entente est signée, elle doit être respectée, c'est quand même aberrant de savoir que les universités signent des contrats du genre, limitant ainsi les choix des étudiants. Surtout, dans ce cas-ci, alors qu'il s'agit d'encourager un produit d'ici. Et c'est tellement ironique que des bouteilles de thé fermenté aient été remplacées par des bouteilles de Pepsi et cie… dans le café étudiant du département de nutrition de l’Université de Montréal…