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10 moments marquants de l’édition 2017 du Montebello Rockfest
Crédit: Vanessa Hébert

C'est finalement en fin de semaine qu'avait lieu la 12e édition du Rockfest. Encore une fois cette année, le festival proposait une solide programmation, entre autres avec la soirée de la Saint-Jean, qui offrait aussi son lot de surprises, comme la présence très médiatisée et attendue de Jérémy Gabriel.

​NIGHTLIFE.CA était sur place, les deux pieds ben profonds dans la bouette, afin de prendre le pouls du festival. En deux journées et demie, il s'en passe et on en voit, des choses, au Rockfest. Après avoir dormi toute la journée dimanche (c'est pas reposant le Rockfest, sans farce!), voici donc notre top 10 des moments marquants de la fin de semaine!

1) Rammstein

On n'a malheureusement pas de photos potables du spectacle, mais cette vidéo donne une bonne idée de ce à quoi on a eu droit!

On ne peut pas passer à côté! On nous avait promis un spectacle mémorable, le plus gros dans l'histoire du festival, et ce fut véritablement le cas. Reconnus pour leur utilisation de la pyrotechnie, les Allemands de Rammstein sont débarqués au Rockfest avec du feu, des explosions et des feux d'artifice pour offrir une performance complètement hallucinante. Mais même au-delà des aspects techniques, le groupe a offert un excellent spectacle: Till Landemann était tout en voix et ça sonnait comme une tonne de briques. ​Sans aucun doute le meilleur moment du week-end!

​2) L'originalité des festivaliers

​ Dans une foule de métalleux et de punks, on retrouve bien évidemment une grande majorité de gens habillés en noir. Par contre, chaque année, très nombreux sont les festivaliers qui font preuve de beaucoup d'audace et d'originalité côté vestimentaire. Des habits de superhéros comme Batman, Deadpool et les Power Rangers à des filles habillées en sirène et en ballerine, en passant par des gars en speedo, en Jésus, et même le PAPE (qu'on a croisé au show de Jérémy Gabriel, d'ailleurs), on en voit véritablement de toutes les couleurs.

3) Robert Charlebois

« J'ai vu Robert Charlebois au Rockfest », c'est pas une phrase que je pensais dire une fois dans ma vie. Par contre, le chanteur, qui cumule plus de 50 ans d'expérience, était un beau coup de la programmation. Car qui dit Robert Charlebois dit aussi Saint-Jean-Baptiste! C'était donc tout naturel de le voir, lors de la Saint-Jean du Rockfest, entonner ses classiques comme Lindbergh, Les Ailes d'un Ange, The Frog Song, avec la foule qui chantait avec lui à l'unisson.

4) Wu-Tang Clan

Depuis 2014, le Rockfest ajoute toujours un artiste ou un groupe hip-hop à sa programmation. Après Cypress Hill, Snoop Dogg et Ice Cube, c'était cette année au tour des mythiques Wu-Tang Clan de venir faire leur tour à Montebello. Et comme à chaque année, la performance a rallié des centaines de festivaliers. Les rappeurs originaires de New York ont offert une solide performance où la basse résonnait. Très cool de voir les amateurs de rock, métal et punk faire des « W » dans les airs, le signe du groupe. Le show hip-hop, c'est toujours un moment marquant à chaque édition et c'est beau de voir qu'au-delà des différents styles de musique, ce qui rallie tout le monde, au fond, c'est la musique.

​5) Jérémy Gabriel

Évidemment, c'était un moment très attendu du week-end. Presqu'autant que Rammstein, et ça c'est pas peu dire. La venue de Jérémy Gabriel au Rockfest avait fait extrêmement jaser depuis l'annonce, en mars dernier. Il faut mentionner d'abord que Jérémy offrait deux prestations: la première le jeudi soir, dans le cadre de la Saint-Jean du Rockfest, où il offrait reprises et matériel original (perfo qu'on a malheureusement manqué, voir le point #9), puis la seconde avec le groupe Metalord. Des dizaines et des dizaines de curieux se sont amassés devant la scène Headrush, vendredi, afin de voir cette fameuse prestation de Jérémy avec Metalord, où ils allaient offrir une version métal de la chanson « I Don't Care ». On doit dire qu'on appréhendait un peu le moment, car on se rappelle que lors de l'annonce de la venue de Jérémy, les commentaires sur les réseaux sociaux étaient vraiment déplacés, voire violents. Par contre, en vrai, tout s'est super bien déroulé et il y a même eu des moshpits pendant sa prestation. Quand même!

6) Good Charlotte

Après presque 10 ans d'absence, c'était le retour au Québec du groupe pop-punk originaire du Maryland. Il faut dire que Good Charlotte est un groupe que pas mal tout le monde écoutait au secondaire. C'est pourquoi même s'ils sont moins populaires qu'il ne l'était il y a quelques années, il y avait vraiment une grosse foule qui s'était rassemblée devant la scène principale, prête à revivre son adolescence. Et ça, le groupe le savait, c'est pourquoi il a enchaîné ses classique comme ​The Anthem, The River, Girls & Boys, I Just Wanna Live et Lifestyles of The Rich and Famous, au grand plaisir de la foule qui chantait vraiment fort. Aussi, c'est un des shows du week-end où j'ai vu le plus de gens faire du bodysurfing. Ça arrêtait juste pas! Chapeau à la personne qui en a fait en chaise roulante. Faut le faire, quand même!

7) Alexisonfire

Après un passage remarqué au Heavy Montréal en 2015, le groupe, qui s'est officiellement séparé en 2011, mais qui se réunit de temps à autre pour offrir quelques spectacles, était de retour au Québec devant une foule qui l'attendait de pied ferme. Parce qu'on doit le dire, c'est vraiment une histoire d'amour réciproque entre le groupe ontarien et le public québécois. Le show a été à la hauteur des attentes, énergique du début jusqu'à la fin (entre autres grâce au chanteur, George Pettit, qui a de l'énergie pour 20 personnes), la liste de chansons était bien équilibrée et la foule était déchaînée. Juste parfait!

8) Le choix de bouffe

​Ça a l'air un peu anodin, voire niaiseux dit comme ça, mais avec la grande quantité d'alcool de poutines, pizzas et autre bouffe grasse, ça fait du bien d'avoir un peu plus de variétés. Quelle ne fut donc pas notre surprise de voir des foodtrucks comme Cholo 58 et chez Mandy's, où on a pu bien manger pour reprendre un peu d'énergie!

9) Le chaos pour se rendre à Montebello le jeudi soir

​​Tout ne peut pas être malheureusement parfait. Il y avait un trafic MONSTRE pour se rendre à Montebello ce week-end. Évidemment, des milliers de festivaliers s'y rendent, donc c'est tout à fait normal qu'il y ait de la congestion et qu'on ait à s'armer de patience. Par contre, cette année, ça semblait être vraiment plus chaotique que les années précédentes. Peut-être parce que la Saint-Jean a amené beaucoup plus de gens, mais aussi sûrement parce que  la sortie principale était barrée… C'était ma quatrième année et je n'avais jamais vécu quelque chose de semblable lors des dernières éditions. 1 heure et demie pour faire même pas un kilomètre, c'est quelque chose! Malgré qu'on était partis assez tôt, on a malheureusement manqué pas mal toute la soirée de la Saint-Jean. Un peu plate!

10) L'ambiance

​On ne voulait pas terminer la liste sur une mauvaise note, donc on a gardé le meilleur pour la fin. Le Rockfest a beau être un festival de musique, je crois que c'est vraiment l'ambiance qui y règne qui fait en sorte que les festivaliers reviennent année après année, peu importe la programmation. Pendant trois jours, c'est le gros party, tout le monde (festivaliers et habitants de Montebello) est de bonne humeur, les gens boivent, chantent et se pitchent dans les moshpits/dans la boue et les groupes ont vraiment l'air de sincèrement aimer jouer ici. Ça a juste l'air d'une grosse réunion de famille avec ben, ben, BEN du monde!

​Sur ce, on se repose (ce qui sera vraiment bien mérité!) et on se dit à l'année prochaine, Montebello!
 

* Crédit photo: Vanessa Hébert