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Sortir avec Montrealista: le nouveau resto afro-québécois Maquis Yasolo!

Sans vouloir vous servir une intro insipide (pun intended, restos tsé), il y a peu de choses dans la vie qui me font autant plaisir que de manger à une bonne table. Mes goûts sont assez éclectiques, mais, de par mes origines mexicaines, j’ai quand même un penchant marqué pour la bouffe épicée et très goûteuse.

 

J’ai eu la chance d’assister à l’ouverture du nouveau resto afro-québécois Maquis Yasolo, situé en plein cœur de St-Henri sur la rue Notre-Dame, et je n’ai vraiment, mais vraiment pas été déçue. Sans exagérer, le fait même de penser à certains des plats que j’ai pu déguster me fait saliver.

 

Maquis Yasolo - resto -bouffe africaine - Afrique
Crédit photo: Montrealista
Les délicieux acras de morue du Québec

Un lieu d’échanges culturels

 

Parlons tout d’abord de l’endroit, dont l’aménagement est charmant et convivial. Dès que l’on entre par le long corridor qui mène à la salle principale, on a tout de suite la sensation d’arriver dans un lieu familier où l’on se sent la bienvenue. C’est d’ailleurs l’intention des propriétaires Solange et Alain, qui m’expliquaient l’origine derrière le nom du resto.

 

En effet, au Congo Kinshasa, un maquis est un lieu culinaire de convergence où ses visiteurs viennent savourer de la cuisine traditionnelle de façon informelle (les gens y mangent fréquemment debout). C’est également un lieu d’échange et les maquis ont donc un rôle social important pour la communauté.

 

Le design du resto est très chaleureux et l’on a ici privilégié les matériaux naturels comme le bois. Les plantes vertes y abondent et l’on remarquera également la magnifique murale surplombant la salle qui dépeint plusieurs personnages historiques ayant marqué l’histoire des Noirs.

 

À voir !

 

Maquis Yasolo - resto -bouffe africaine - Afrique
Crédit photo: Montrealista
Le poulet à la Jerk, juste wow.

 

Un menu aux saveurs du monde

 

Passons maintenant aux choses sérieuses, c’est-à-dire le menu. Pour l’ouverture, afin de vraiment faire vivre l’expérience maquis à ses convives, la propriétaire nous a donné deux feuilles de bananiers qui allaient nous servir d’assiette pour tous les plats.

 

Étant une grande gaffeuse de nature, j’avais mes réserves quant à la méthode proposée, mais vu les plats servis, c’était somme toute très faisable. Nous avons commencé par les acras de morue du Québec au riz mariné, qui explosaient de saveurs. Je ne sais pas quelles épices étaient là-dedans, mais c’était délicieux.

 

J’ai poursuivi avec le poulet à la Jerk, dont je rêve encore. Sans blague, je retournerais juste pour ce plat. Tendre à souhait, juteux et goûteux, c’était vraiment le festival gustatif dans ma bouche. Ce plat n’est pas particulièrement africain, mais more on that later.

 

J’ai ensuite alterné entre frittes de manioc, bananes plantain et même samossas ! Bien que ceci ne soit lui non plus pas un plat du continent africain, c’est un plat que l’on retrouve un peu partout à Montréal, tant dans les centres d’achat que dans les restos indiens, d’où le qualificatif «québécois » dans la dénomination afro-québécoise de la cuisine du Maquis Yasolo.

 

En effet, Solange m’expliquait que ses enfants, des immigrants de seconde génération, se retrouvent autant dans les petits plats qu’elle cuisinait à la maison que dans ceux qu’ils ont goûtés en grandissant à Montréal, soit chez leurs amis ou ailleurs. Il était donc naturel pour elle d’intégrer ces nouvelles inspirations culinaires dans le menu !

 

Je vous recommande chaudement d’essayer le Maquis Yasolo, en gang pour une bonne tablée, ou…en solo (haha)!

 

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