Santé mentale : 5 façons simples de mettre fin à la stigmatisation et d’entamer la conversation #BellCause
Diane CasteraAujourd’hui c’est la journée Bell cause pour la cause. C’est la dixième année de l’événement organisé par Bell pour ouvrir le dialogue et favoriser le traitement des maladies mentales.
Pendant 24 heures, la compagnie Bell remet 5 ¢ à des initiatives en santé mentale au pays pour chaque message texte, appel mobile et appel interurbain fait par un abonné du service Bell, chaque visionnement de la vidéo de la Journée Bell Cause pour la cause sur les médias sociaux, chaque tweet avec le mot-clic #BellCause et chaque utilisation du filtre Facebook et Snapchat.
Dans cette lancée, la page de la campagne Bell propose aussi des «trucs» sur l’attitude à avoir lorsqu’on est confrontés à la maladie mentale.
Il n’y a pas vraiment de façon «simple de mettre fin à la stigmatisation et d’entamer la conversation». Mais nous pouvons tous faire des efforts pour comprendre un peu mieux la souffrance des autres. Alors voici quelques conseils :
Trouver le mot juste
«Les mots que vous employez peuvent faire toute la différence. Les mots peuvent aider ou blesser. Lequel choisiriez-vous?»
En gros, il faut réfléchir avant de parler. Adapter son vocabulaire pour conscientiser la complexité et les nuances de la maladie mentale. Exemple : Au lieu de parler de quelqu’un de schizo ou fou, il faudrait parler de personnes atteintes de schizophrénie ou alors d’une personne ayant une maladie mentale.
Renseignez-vous
«Quand vient le temps de parler de maladies mentales : l’éducation c’est la clé. Avoir les bons outils, savoir les bons mots à utiliser et savoir quand les utiliser correctement en parlant avec quelqu’un qui souffre de maladie mentale peut faire toute la différence.»
Il y a eu d’énormes avancées dans le dialogue en santé mentale au cours des 20 dernières années, l’info est là, allons la chercher, chez Bell et ailleurs!
Soyez gentil
«La simple gentillesse peut faire toute la différence. Un sourire, une bonne écoute ou une invitation à prendre un café : ces petits gestes de bonté peuvent aider à ouvrir le dialogue et à faire savoir à quelqu’un qu’on est là. Des phrases comme «Ça va passer» et «Prends ça cool» peuvent nuire plutôt qu’aider. À la place, offrez votre soutien en disant : «Je suis désolé que tu ne te sentes pas bien» ou mieux encore, demandez ce que vous pouvez faire pour aider.»
Être présent, c’est tout. (Écoutez et demandez)
La maladie mentale est une expression très répandue de la souffrance humaine. Être à l’écoute et demander comment on peut aider ou simplement être là pour les gens que vous aimez est la première étape vers le rétablissement.
Voici quelques exemples de questions à poser :
- Je suis désolé que tu ne te sentes pas bien. J’ai remarqué que tu avais la mine basse dernièrement.
- Est-ce que tout va bien?
- Comment puis-je t’aider?
Briser le silence (Parlez-en!)
Deux personnes sur trois souffrent en silence, par peur d’être jugées ou rejetées. Être ouvert à la conversation est la première étape pour éliminer la stigmatisation.
Renseignez-vous sur les faits, soyez gentil, faites preuve d’écoute et soyez un bon ami. Prenez part à la conversation pour éliminer la stigmatisation une fois pour toutes.
Pour obtenir de l’aide ou plus d’informations, voici une liste qui répertorie des ressources en santé mentale à Montréal.
Et ce site super intéressant, initié par une doctorante en psychologie de l’Université de Montréal : Humain avant tout.