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Plus de terrasses pour l’arrondissement Ville-Marie!
Crédit: Birra, bar à bières maison (Instagram: @birra_bar_a_bieres_maison)

C’est vendredi dernier, le 14 février, que la mairesse de la ville de Montréal, Valérie Plante, annonçait que de nouvelles réglementations concernant les terrasses et placottoirs seraient mises en vigueur au Printemps 2020.

 

 

En effet, dans un effort de la ville pour favoriser le développement des commerces, cafés et restaurants locaux et ainsi tenter de remédier à la crise de boutiques vacantes au centre-ville, le taux de taxation imposé sur les cafés-terrasses passera de 9,5 % à 4 %, une importante diminution de plus de moitié. Pour certains établissements, cela représenterait des économies allant de 500$ à 30 000$.

 

 

Ce nouveau règlement, présenté par Madame Plante, vise à alléger le fardeau financier des commerçant.e.s, simplifier les processus d’obtention des permis nécessaires et préciser les obligations quant à l’accessibilité des terrasses pour les personnes ayant des limitations fonctionnelles. Il permettra ainsi aux commerces d’installer jusqu’à trois tables et 12 chaises sur le trottoir pour y offrir un service de nourriture et d’utiliser sans frais l’espace public afin d’y installer des placottoirs — espaces verts avec bancs et chaises, où il n’est toutefois pas possible de vendre ou de servir, mais qui, somme toute, permettent d’attirer de nombreux client.e.s puisqu’ils/elles peuvent jaser, faire de nouvelles rencontres, se reposer et profiter du beau temps.

 

 

Même si cette nouvelle législation apporte un soulagement aux exploitants de terrasses, plusieurs règlements seront tout de même à respecter. Par exemple, un dégagement minimal de 1,8 mètre devra être assuré en permanence afin de ne pas entraver les passages piétonniers. De plus, le service et la vente de boissons alcoolisées sera autorisé uniquement sur les cafés-terrasses détenant le(s) permis adéquat.s.

 

 

Selon la mairesse de la ville, «Face à l’accroissement du nombre de résidents, de travailleurs et de visiteurs au centre-ville de Montréal, il convenait de prendre des mesures pour favoriser une occupation du domaine public qui profite au plus grand nombre et qui contribue à la qualité de vie en ville.», déclarait-elle en annonçant les nouvelles mesures.

 

 

Il s’agit-là d’un énorme coup de pouce pour les commerçant.e.s désirant installer des terrasses durant la saison chaude, mais également d’une bien bonne nouvelle pour tou.te.s les client.e.s, prêt.e.s à profiter au maximum des beaux jours assis.e au soleil!

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