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COVID-19: ColCorona, un potentiel traitement pour les Canadien.ne.s?
Crédit: Ashkan Forouzani et Walter Otto via Unsplash

Un peu plus tôt ce matin, 23 mars 2020, nous recevions un communiqué de presse nous annonçant une fort bonne nouvelle pour tou.te.s les Canadien.ne.s: un traitement potentiel pour la Covid-19 (coronavirus) commencerait se débuts de tests cliniques dès aujourd’hui.

 

En effet, on pouvait lire dans le communiqué adressé par Alain Gignac, président-directeur général de la Fondation l’Institut de Cardiologie de Montréal: «C’est avec fierté et espoir que j’ai [Docteur Gignac] l’immense plaisir de vous annoncer que l’Institut lance ce matin une étude clinique pancanadienne pour un traitement potentiel du Coronavirus.»

 

 

Cette étude clinique, appelé ColCorona, vise donc à déterminer si un traitement à court terme pourrait réduire le risque de complications pulmonaires et de décès liés à la COVID-19. Orchestrée par le Centre de Coordination des Essais Cliniques de Montréal, financée par le Gouvernement du Québec et appuyée par Pharmascience et CGI, l’étude mettra à l’épreuve un médicament déjà existant, et validera (ou invalidera) l’hypothèse établie selon laquelle il aiderait à réduire les risques de complications pulmonaires et de décès ou non.

 

Plus exactement, nous pouvons lire sur le site internet de l’étude clinique que «Les adultes qui souffrent de complications majeures de COVID-19 semblent présenter une tempête inflammatoire majeure (réaction excessive du système immunitaire). Par conséquent, nous [les chercheurs-ses impliqué.e.s] émettons l’hypothèse que le ciblage de la réponse inflammatoire (provenant de l’inflammasome) peut réduire les complications liées au COVID-19 chez les adultes à risque ou présentant des signes de tempête inflammatoire».

 

N’en étant qu’à ses premiers balbutiements, la recherche suggère d’emblée à plusieurs patient.e.s diagnostiqué.e.s avec la Covid-19 de soumettre leur candidature afin de pouvoir tester leur théorie sur quelques 6000 individus.

 

Étant une avenue de solution différente de celle du vaccin qui immuniserait ou guérirait le/la patient.e contre la maladie, lequel ne serait pas disponible avant plus ou moins 18mois, il pourrait être envisageable d’avoir ainsi réponse à la crise de la pandémie plus rapidement qu’espéré.

 

Pour tous les détails ou pour soumettre votre candidature à cette recherche, rendez-vous sur www.colcorona.org.

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