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Des «géants frelons meurtriers» traversent les frontières nord-américaines!
Crédit: USGS via Unsplash

Selon le New York Times, 2020 n’en aurait pas fini avec nous. Après quelques tremblements de terre ressentis ici même à Montréal, et la vague de Coronavirus (COVID-19), un autre malheur serait en préparation… L’arrivée de «frelons géants meurtriers» (giant murder hornets).

 

 

D’après l’article publié par le NY Times il y a quelques jours, deux spécimens de frelons tueurs (aussi appelés frelons géants asiatiques ou frelons japonais) auraient été aperçus récemment aux États-Unis.

 

Caractérisés par leurs rayures noires et orangées/brunâtres, ces frelons sont craints des apiculteurs alors qu’ils dévorent des colonies entières d’abeilles — en leur arrachant la tête, laissant derrière des dizaines de corps de petits insectes mutilés et sans vie — et peuvent transpercer des habits de protection sans aucun problème.

 

Pouvant mesurer jusqu’à plusieurs pouces — un des deux spécimens recensés dans les dernières semaines mesurait d’ailleurs ~ 2 pouces (5,08 cm) de longueur —, cette espèce de frelon est plutôt agressive et imposante.

 

«Avec des reines qui peuvent atteindre deux pouces de long, les frelons géants asiatiques peuvent utiliser leurs mandibules pointues en forme d’ailerons de requin pour éliminer une ruche d’abeilles en quelques heures, décapiter les abeilles et s’envoler avec les thorax pour nourrir leurs petits. Pour les cibles plus grandes, le venin puissant et le dard du frelon — suffisamment longs pour percer un costume d’apiculture — constituent une combinaison atroce, que les victimes ont comparée à une sensation de métal chaud pénétrant dans leur peau. Au Japon, les frelons tuent jusqu’à 50 personnes par an» pouvait-on lire dans l’article du NY Times.

 

Selon Chris Looney, entomologiste au Département de l’agriculture de l’État de Washington, il faudrait agir dès maintenant, avant qu’ils ne s’établissent pour de bon. «C’est notre fenêtre pour les empêcher de s’établir […] Si nous ne pouvons pas le faire dans les deux prochaines années, cela ne sera probablement pas possible.» Déclarait-il au NY Times.

 

En novembre dernier, un spécimen de frelon géant asiatique aurait également été découvert de notre côté de la frontière, à White Rock, en Colombie-Britannique. Plus tôt l’an passé, une ruche apparente à l’espèce aurait également été découverte (et exterminée) à Vancouver.

 

Ces apparitions rapprochées des frelons meurtriers inquiètent les experts, qui craignent que l’insecte s’installe peu à peu partout en Amérique du Nord.

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