Le Cirque Alfonse parcourt les rues montréalaises pour ramener la joie et la bonne humeur!
Camille-Ly DrainvilleAfin d’égayer le quotidien en confinement des montréalais du quartier Hochelaga-Maisonneuve, le Cirque Alfonse a récemment pris l’initiative de déambuler dans les rues avec leurs plus beaux costumes et leurs trucs les plus époustouflants, pour ramener la joie et la bonne humeur dans le coeur de tous.
Comme on pouvait le lire dans un article publié plus tôt cette semaine sur La Presse, la troupe menée par Antoine Carabinier-Lépine a décidé de lancer il y quelques semaines de cela déjà l’initiative Bonheur mobile, un mélange de cirque de rue et de petite parade.
Le cortège unique en son genre parcourt ainsi plus d’une dizaine de ruelles de l’arrondissement, une à deux fois par semaine. Les habitants du quartier peuvent alors assister à plusieurs performances d’artistes de cirque, de danseurs, contorsionnistes et musiciens pendant environ une heure, le temps d’oublier tout le stress relié à la pandémie à laquelle fait face le Québec présentement.
«On ne veut pas créer de rassemblement, on veut que les gens restent chez eux, sur leurs balcons. C’est nous qui venons à eux, c’est vraiment important pour qu’on puisse continuer à le faire» précise Antoine Carabinier-Lépine à La Presse, expliquant pourquoi les heures et dates précises de ces spectacles impromptus ne sont jamais indiquées à l’avance.
«À un moment donné, les gens se tannent de Netflix, ils veulent voir du monde. Ils ont besoin de sourire, d’avoir un peu d’espoir. Je pense que ce projet-là arrive à faire ça à un moment où les gens sont découragés.» Ajoutait le leader du cirque.
Discutant de l’avenir de Bonheur mobile suite à la dernière performance menée la semaine dernière, Antoine Carabinier-Lépine terminait en déclarant à La Presse:
«C’est sûr qu’on craint pour l’avenir de notre compagnie, mais en attendant, la seule chose qu’on peut faire, c’est être imaginatif. […] On aimerait faire ça cet été. On veut faire un OBNL avec Bonheur mobile, mais jusqu’à présent, on le faisait bénévolement, parce que ça nous rendait heureux et parce que ça égaie la vie des gens, mais si on pouvait être embauchés par les arrondissements, ce serait bien».
«Dossier bonheur» que nous garderons bien à vue, alors que nous aimerions tant les voir passer dans toutes les rues montréalaises cet été!