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COVID-19: la planète se porterait mieux!
Crédit: Cover Images

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En avril dernier, les émissions quotidiennes de carbone sont tombées au plus bas depuis 2006.

 

Si le confinement affecte le durement moral de certaines personnes, la Terre de son côté semble apprécier ces semaines où l’activité humaine est beaucoup moins présente qu’à l’habitude.

 

Une équipe internationale a d’ailleurs publié récemment une étude dans la revue Nature Climate Change, où les scientifiques ont analysé les données sur le taux de dioxine de carbone (CO2) dans l’atmosphère de janvier à avril 2020, qui serait en baisse de 17%, une marque inégalée depuis près de 15 ans.

 

À ce rythme, si les activités manufacturières continuent d’être au ralenti pour le reste de l’année, les experts prédisent que l’année 2020 pourrait afficher la plus grande décroissance de CO2 depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.

 

L’étude, réalisée à l’Université East Anglia au Royaume-Uni, démontre aussi que les plus grands pays pollueurs ont grandement diminué leurs émissions à effet de serre. Par exemple, la Chine, le plus grand pollueur du monde, a vu depuis février ses émissions diminuer du quart, alors que les États-Unis ont vu les siennes fléchir du tiers. En Inde et en Europe, la baisse fut de 26% et 27% respectivement.

 

La bonne nouvelle pour la planète est que cette baisse annuelle de CO2 dans l’atmosphère est l’équivalent des efforts que le monde doit consentir afin de respecter ses engagements pris lors de l’Accord de Paris sur le climat en 2015.

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