La pandémie actuelle déstabilise notre quotidien, alors que plusieurs nouvelles mesures ont été instaurées, comme la distanciation sociale, le télétravail et l’interdiction d’inviter des amis à la maison, pour ne nommer que ceux-là. Or, les répercussions à long terme de la COVID-19 ne sont pas négligeables et pourraient coûter très cher aux citoyens. C’est notamment le cas pour les paniers d’épicerie, dont les prix risquent de subir une augmentation considérable. Le propriétaire de l’Intermarché Boyer, Franck Henot, a d’ailleurs accordé une entrevue à Radio-Canada afin d’expliquer la situation des épiciers, en toute transparence. Son but ultime est de faire comprendre à la clientèle les raisons des futures augmentations.
Ce dernier évalue d’ailleurs que le panier d’épicerie pourrait coûter de 4 à 7 % plus cher. Des chiffres qui sont confirmés par l’Association des détaillants en alimentation du Québec et le Conseil canadien du commerce de détail, qui représente les grandes enseignes comme IGA, Metro et Loblaws.
Il explique notamment que de nouveaux frais s’ajoutent tels que la présence d’un gardien de sécurité, les frais sanitaires, les frais de cartes de crédit, les salaires des employés et les services de livraison.
Et les grandes chaînes d’épicerie ne sont pas épargnées par ces nombreux nouveaux frais…
Le directeur des relations gouvernementales du Conseil canadien du commerce de détail explique que les trois grandes raisons pour lesquels les prix augmenteront sont les frais liés à la gestion de la COVID, la faiblesse du dollar canadien et les difficultés d’approvisionnement sur le marché américain.
D’ailleurs, les prix des aliments ont déjà grimpé de 3,4 % à l’épicerie…
Plusieurs petites épiceries indépendantes pourraient durement écoper de ces frais difficiles à encaisser et pourraient, malheureusement, fermer leurs portes.