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COVID-19: Un nouveau «nanovaccin» québécois serait-il la solution?
Crédit: CDC via Unsplash

Depuis le début de la pandémie de la Covid-19, tout le monde s’affaire à essayer de trouver un vaccin contre le virus. Peut-être que la solution viendrait même, éventuellement, de chez nous…

 

Récemment, une équipe de chercheurs québécois et manitobains a lancé l’idée d’utiliser des nanoparticules pour développer un vaccin contre le coronavirus.

 

C’est Denis Archambault, professeur au département des sciences biologiques de l’Université du Québec à Montréal (UQAM), qui est le principal chercheur sur le projet. «On a un véhicule de livraison inédit et on pense qu’il va faire le travail au bout de la ligne», déclare-t-il dans un article publié hier par La Presse. À ses côtés, une équipe comprenant le professeur du département de chimie de l’UQAM, monsieur Steve Bourgault et deux chercheurs de Winnipeg.

 

Alors que le temps presse afin de stopper efficacement (voire même irradier) le virus, le groupe vient tout juste d’obtenir une subvention d’un peu plus de 620 000$ des Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC).

 

Ce nouveau vaccin en développement se démarque actuellement du lot puisqu’il est formé de deux parties: une nanoparticule et une «protéine S». Tout d’abord, la nanoparticule sert de «[…] plateforme, [de] véhicule de livraison», mentionne le professeur Archambault. Sur celle-ci serait ensuite attachée la fameuse «protéine S» du virus de la COVID-19, faite en forme de pic — qui permet au virus d’infiltrer les cellules humaines. L’idée générale est donc de présenter cette protéine aux cellules du système immunitaire afin qu’elles développent des défenses contre le virus du SARS-CoV-2, à l’origine de la COVID-19.

 

Au moment où nous écrivons ces mots, le projet de développement et de recherche est toujours en observation, et aucune théorie n’a encore été confirmée.

 

Ce «nanovaccin», s’il s’avère efficace, pourrait toutefois être une gigantesque percée dans la bataille contre la COVID-19.

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