Aller au contenu
Inconduites sexuelles: Julien Lacroix répond aux allégations et prend une pause
Crédit: Émilie Lapointe

Ce lundi 27 juillet, une autre personnalité québécoise est éclaboussée par des allégations d’inconduites sexuelles. Cette fois, c’est l’humoriste Julien Lacroix qui est sous le feu des projecteurs après que Le Devoir ait publié un reportage dans lequel on accuse le jeune homme de «relations sexuelles non consentantes, baisers non consensuels».

 

Ce sont neuf femmes qui ont été rejointes par Le Devoir et qui affirment avoir été victimes d’agressions ou d’inconduites sexuelles de la part de l’humoriste et comédien Julien Lacroix.

 

L’humoriste n’a pas attendu que la poussière retombe avant d’écrire un statut Facebook dans lequel il se défend «d’avoir fait des conneries dans [sa] courte vie», qu’il n’est « pas un ange, mais pas un démon non plus, et certainement pas le prédateur sexuel qui sévit depuis une décennie comme Le Devoir [le] décrit ce matin.» Il renchérit en affirmant que « la plupart des événements qu’on [lui] reproche seraient survenus quand [il était] mineur.»

 

Sans s’excuser ni donner de détails sur les faits qui lui sont reprochés, il s’en prend au journal Le Devoir et explique qu’il n’a pas pus se défendre. «Comment voulez-vous que je réponde sans connaître les détails précis et sans savoir de qui on parle ni de qui elles viennent ?» écrit l’humoriste.

 

Il termine son texte en disant ne pas avoir « le choix de prendre un moment de recul par rapport à tous les projets auxquels [il est] associé» puis de réfléchir aux recours qui s’offrent à lui dans ce contexte.

 

Voyez son texte au complet juste ici.

 

«Ça fait des semaines que le débat dure : est-ce que le mouvement de dénonciation se fait de la bonne façon ? Qu’est-ce qui distingue les vraies dénonciations des allégations non-fondées ? À la fin, espérons que cette prise de conscience aura fait avancer les choses pour le mieux. Et je suis bien sûr désolé si j’ai déjà blessé quelqu’un, ça n’a jamais été dans mes intentions.

J’ai 27 ans, j’en ai fait des conneries dans ma courte vie, par contre ce matin, Le Devoir va trop loin.

Je commence à être habitué aux ragots et aux potins dans ma courte carrière. Par contre, détruire le travail d’une vie ? Dans un seul article ? Où je n’ai même pas pu donner ma version des faits ?

Aujourd’hui franchement on vient d’entrer dans une autre dimension.

Je ne suis pas un ange, mais pas un démon non plus, et certainement pas le prédateur sexuel qui sévit depuis une décennie comme Le Devoir me décrit ce matin. De plus, la plupart des événements qu’on me reproche seraient survenus quand j’étais mineur.

On devrait normalement pouvoir se défendre devant de telles allégations, mais pas selon Le Devoir. La journaliste m’a lancé des ultimatums durant plusieurs jours sans jamais accepter de me dire ce qu’on me reprochait précisément et de qui venaient les allégations. Comment voulez-vous que je réponde sans connaître les détails précis et sans savoir de qui on parle ni de qui elles viennent ?

Personnellement, je suis favorable à tout processus juste et efficace pour soutenir toute victime d’une infraction criminelle. Mais si l’objectif est d’attirer l’attention du public en portant atteinte à la réputation et à la crédibilité d’une personne, là c’est autre chose.

Entre temps, je n’ai pas le choix de prendre un moment de recul par rapport à tous les projets auxquels je suis associé, ainsi que de mon équipe de gérance et de production, puis de réfléchir aux recours qui s’offrent à moi dans ce contexte.»

 

Plus de contenu