Les boutiques québécoises Garage et Dynamite se placent à l’abri de leurs créanciers
Geneviève MarceauAlors que plusieurs boutiques se placent à l’abri de leurs créanciers depuis le début de la pandémie, c’est maintenant au tour des boutiques Garage et Dynamite d’être en grande difficulté financière. Bien que le montent total des dettes ne soit pas connu, les deux boutiques, qui sont affiliées, se sont placées à leur tour à l’abri des créanciers.
Selon La Presse, le détaillant montréalais veut procéder à une restructuration afin de corriger rapidement son modèle d’entreprise afin de faciliter le magasinage en ligne qui est en croissance depuis six mois.
« Cette pandémie a créé un tsunami pour les entreprises. […] Nos canaux numériques ont connu une croissance incroyable au cours des six derniers mois, mais ce n’est malheureusement pas assez pour compenser les centres-villes déserts et l’évolution des besoins des consommateurs causée par les politiques de télétravail », mentionne dans un communiqué Andrew Lufty, président exécutif de Groupe Dynamite.
L’entreprise compte plus de 6000 employés et 350 magasins.
Les boutiques de Garage et Dynamite se retrouvent donc dans le même bateau que plusieurs entreprises québécoises qui ont elles aussi dû se placer à l’abri des créanciers, dont Frank And Oak, SAIL, Lolë, Aldo, Reitmans et Victoria’s Secret.