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Les applications TikTok et WeChat seront officiellement interdites dans quelques jours aux États-Unis!
Crédit: Kon Karampelas via Unsplash

Alors que le président des États-Unis avait récemment mentionné vouloir bannir la populaire application TikTok, dans un contexte de hautes tensions entre les deux géants économiques — soit entre les États-Unis et la Chine, d’où provient l’application —, il est aujourd’hui confirmé que Donald Trump mettra bel et bien ses menaces à exécution.

 

Ainsi, à compter de ce dimanche 20 septembre, le téléchargement des applications chinoises TikTok et WeChat sera officiellement interdit aux États-Unis, tel que l’annonçait ce matin le département du Commerce américain, motivé par la protection de la « sécurité nationale », pour laquelle ces applications représenteraient un soi-disant danger.

 

« Le Parti communiste chinois a démontré qu’il avait les moyens et l’intention d’utiliser ces applications pour menacer la sécurité nationale, la politique étrangère et l’économie des États-Unis », expliquait le ministère américain dans un communiqué, indiquait La Presse.

 

Toutefois, Washington laisse un sursis à TikTok, très populaire auprès des jeunes, avant de l’interdire complètement sur son sol. L’application aura donc jusqu’au 12 novembre 2020 « pour résoudre ses problèmes de sécurité nationale ». Si TikTok convient aux exigences imposées par le gouvernement américain à cette date, les interdictions pourraient être levées.

 

Le président Trump accuserait notamment ByteDance, propriétaire de l’application TikTok, d’espionnage pour le compte des autorités chinoises. En ce qui a trait à WeChat, la plateforme appartenant au géant chinois Tencent, est omniprésente dans la vie des Chinois (messagerie, paiements à distance, réservations…), ce qui inquiète également le président quant à la présence de l’app dans « son » pays.

 

« Bien que les menaces posées par WeChat et TikTok ne soient pas identiques, elles sont similaires. Chacune collecte d’importantes quantités de données auprès des utilisateurs », estime le département du Commerce.

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