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Bon cop Bad cop : Une nouvelle app québécoise contre le profilage de la police
Crédit: Capture d'écran boncopbadcop.com et @i_johndoe via Unsplash à titre indicatif seulement

Une nouvelle application québécoise fera son apparition dans les prochains jours. Bon cop Bad cop, c’est un outil à utiliser pour se défendre contre le profilage. L’application facilitera le processus de plaintes et collectera en même temps des données pour mieux comprendre la problématique du profilage et du racisme systémique au Québec. Des étudiants de l’Université Concordia pourront utiliser les informations recueillies pour en faire une analyse.

«On veut que ça devienne une normalité pour une personne de porter plainte», explique la fondatrice de la Clinique juridique de Montréal-Nord, Mme Marie-Livia Beaugé.

 

boncopbadcop.com

 

Comment ça fonctionne? Lorsqu’une personne est interpellée par un.e policier.e, elle pourra ouvrir l’application sur son téléphone et celle-ci enregistrera automatiquement la conversation. Ce qui est bon avec cet outil, c’est que le dialogue enregistré pourra être utilisé comme preuve en déontologie.

Un questionnaire sera aussi disponible à la suite de la rencontre avec le policier pour y remplir quelques informations sur celui-ci. Nom, matricule, poste de quartier, informations sociodémographiques (genre, origine), lieu et heure de l’interpellation. Grâce à ces informations, il sera plus facile de faire un portrait du profilage.

Ensuite, si l’utilisateur semble avoir vécu une injustice, il pourra directement porter plainte dans l’application. La Clinique juridique de Montréal-Nord le contactera alors pour l’accompagner dans ses démarches. De plus, vous pourrez lire dans l’application quelques articles vulgarisés sur nos droits face à la police. Toutes informations sont d’ailleurs confidentielles.

 

boncopbadcop.com

 

Avec le cas de Joyce Echaquan, s’il n’avait pas été de son enregistrement vidéo, est-ce que le Québec entier aurait su ce qui lui était arrivé? Sûrement pas. Une application comme celle-ci peut donc changer la vie des gens, et essayer de combattre le racisme systémique au Québec.

« Les rapports produits seront des outils factuels pour appuyer les revendications de Hoodstock, qui se positionne en faveur du définancement de la police et qui lutte depuis longtemps contre le racisme systémique » explique le Journal Métro.

 

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