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COVID-19: Pas de rassemblements permis pour le temps des Fêtes
Crédit: capture d'écran, François Legault via Facebook

Alors que notre premier ministre provincial avait annoncé le 19 novembre dernier que les rassemblements seraient permis entre le 24 et le 27 décembre, avec un maximum de 10 personnes, c’est avec beaucoup d’amertume et de déception que François Legault doit aujourd’hui revenir sur sa décision.

 

Malgré que le tout était déjà conditionnel à l’évolution de la pandémie, la majorité des Québécois avait espoir d’enfin pouvoir voir leurs familles en décembre et célébrer avec leurs proches.

 

Compte tenu des chiffres concernant les cas confirmés de Covid-19 à travers la province, soit près de 1 500 nouveaux cas par jour depuis les derniers jours — un sommet depuis le début de la deuxième vague ayant débuté septembre dernier —, il n’est pas réaliste, selon notre premier ministre, d’envisager une amélioration nette de la situation d’ici Noël et le temps des Fêtes. C’est pour cette raison que les rassemblements ne seront finalement pas permis au Québec durant les Fêtes.

 

« Il n’y a personne qui veut regretter toute sa vie d’avoir contaminé [un de ses proches] », explique-t-il. « […] Je vous annonce aujourd’hui que les deux rassemblements [que l’on avait] permis seront annulés ».

 

Cette annonce signifie notamment que pour les régions en zone rouge, les personnes qui n’habitent pas sous le même toit ne pourront pas passer les Fêtes ensemble.

 

capture d’écran, diffusion Facebook en direct, François Legault

 

Il précise toutefois que cela n’empêche pas un proche d’aller visiter une personne qui réside seule. Il ajoute même: « J’encourage les Québécois d’aller visiter les personnes qui sont seules », puisque ces temps sont difficiles pour tout le monde. Il insiste cependant sur le fait que lors de la visite, la distance de 2 mètres se doit d’être respectée, le port du masque est aussi de mise et le visiteur ne pas rester trop longtemps.

 

Il en profite également pour rappeler que le virus est toujours présent dans plusieurs zones du Québec, en plus d’être « en hausse » et d’être « dangereux »; invitant ainsi les Québécois à rester prudents, et à maintenir leurs efforts afin que le Québec puisse éventuellement se sortir de cette crise.

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