Se faire droguer à son insu, une situation de plus en plus fréquente [VIDÉO TÉMOIGNAGE]
Pascale MaloOn imagine qu’on n’est pas les seuls à avoir remarqué une hausse de témoignages sur l’utilisation de la drogue du viol depuis la réouverture des bars il y a quelques semaines. Comme si avoir passé beaucoup de temps avec eux-mêmes avait fait oublier aux gens comment se comporter en public, et comment respecter les autres autour.
Il est difficile à croire que certaines personnes – plus souvent qu’autrement des proches des victimes – osent encore porter violence à quelqu’un en lui glissant une drogue sans son consentement. Alors qu’on se fait répéter depuis notre adolescence qu’il faut toujours avoir un oeil sur son verre dans les endroits publics ou lors de soirées festives, il est important de savoir que les cas reportés sont de plus en plus fréquents.
Magali Boudon, directrice du GRIP (Groupe de recherche et d’intervention psychosociale), rapporte: « Ce qu’on a pu observer dans nos analyses, c’est qu’on va avoir de la Benzodiazépine, de la Kétamine. Souvent, ça va être des des doses d’alcool beaucoup plus fortes que ce qui était attendu ou du GBL, un cousin du GHB, mais qui peut être beaucoup plus fort », peut-on lire sur un publication Instagram de Rad. De lire ces lignes et d’entendre certains témoignages peut être terrorisant et anxiogène, on l’admet. C’est pourquoi on a voulu vous partager quelques informations pertinentes aujourd’hui afin que vous ayez en main quelques indications si une telle situation (absolument fâcheuse et inacceptable) devait vous arriver.
Voir cette publication sur Instagram
- Un excès de bulles
- Une couleur anormale ou brumeuse
- Les glaçons coulent au fond de ton verre
- Vision troublée
- Fourmillements et bouffées de chaleur
- Nausées et vomissements
- Un ralentissement de la respiration et de la tension artérielle
- Une perte de contrôle des muscles
- Une perte de mémoire à court terme
- Évanouissement, somnolence
- Ne pas le/la laisser et rentrer seul.e et/ou avec des inconnus
- Avertir rapidement un membre du personnel
- Appeler le 911
- Rassurer votre ami.e et surveiller ses symptômes
- L’accompagner aux urgences
- Témoigner la situation
Signez la pétition #METOOGHB: Pour l’adoption de mesures préventives dans les bars et clubs.
Il faut absolument que ça cesse. Que les agresseur.e.s soient plus souvent retrouvé.e.s et puni.e.s. Que les établissements prennent des mesures préventives qui pourraient sauver des victimes, comme des caches-verres, des systèmes de surveillance accrus, etc.
D’ailleurs, nous souhaitons vous partager le témoignage d’une de nos collègues de travail qui a dû malheureusement terminer sa soirée à l’hôpital dernièrement. Le voici: