Charlevoix sera la prochaine région à faire partie de l’itinéraire officiel de la Route verte, soit le plus grand itinéraire cyclable en Amérique du Nord, qui relie le Québec à l’Ontario, le Nouveau-Brunswick et les États-Unis. Même si les municipalités de la région et l’organisme Vélo Québec ont déjà défini le tracé à 95%, plusieurs étapes sont encore de mises avant d’y accueillir les premiers cyclistes.
La Route verte traverse une grande partie du territoire québécois, soit de l’Estrie à la Gaspésie et de l’Outaouais à la Côte-Nord. Or, étant rempli de montées abruptes et de longs segments routiers où circulent de nombreux poids lourds, Charlevoix ne fait toujours pas partie de l’itinéraire officiel de cette véloroute. Toutefois, la belle mobilisation régionale à laquelle on assiste dans cette région a permis de créer un véritable élan pour créer le projet du tracé de la Route verte charlevoisienne, qui devrait être homologué ce printemps par un comité interministériel.
Après nombreuses analyses, Vélo Québec, l’organisme responsable de la Route verte, a opté pour un tracé de plus de 165km reliant la région de Beaupré et la municipalité de Saint-Siméon. Il passera par la Route des Montagnes, traversant ainsi les municipalités de Saint-Urbain, Saint-Aimé-des-Lacs et Notre-Dame-des-Monts.
«Le parcours offrira de beaux panoramas sur les montagnes en plus d’offrir des pentes moins importantes qu’ailleurs. C’est le tracé le plus sécuritaire et le plus intéressant», explique Nicolas Audet, coordonnateur au développement de la Route verte.
Soulignons qu’il s’agit d’un projet qui prendra quelques années à réaliser. En effet, plusieurs travaux seront nécessaires pour rendre l’itinéraire sécuritaire pour les cyclistes et pour leur permettre de traverser la très occupée route 138:
«On parle d’accotements asphaltés pour les routes du ministère des Transports, de chaussées désignées, de pistes cyclables. Des traversées pourraient exiger des tunnels ou des passerelles», avance Nicolas Audet.