La 23e édition du festival de dramaturgie québécoise Jamais Lu se poursuit au Théâtre Aux Écuries. C’est l’occasion d’assister à une foule d’évènements et de projets théâtraux inédits!
Le but de Marcelle Dubois, directrice générale et artistique du Jamais Lu, et de son acolyte à la programmation Lyndz Dantiste est clair: insuffler aux spectateurs de la joie, de la solidarité, de la douceur, du désir, de l’engagement et de la lumière. En effet, ces derniers ont remarqué que beaucoup d’espoir teintait les créations des auteurs et autrices ayant postulé pour faire partie du festival cette année. Ainsi, de cette envie touchante de transformation positive du discours catastrophiste ambiant; de ce besoin de reconstruire l’intimité autant que la société, est né le thème de l’édition 2024 du Jamais Lu: Attiser la lumière.
«Petits, on nous demandait en guise de défi : le verre, il est à moitié plein ou à moitié vide? Enfants avides et gourmands que nous étions, nous répondions: à moitié vide. On nous expliquait alors le concept d’optimisme: non, à moitié plein ! Il te reste tout ça ! Tu es chanceux. Aujourd’hui dans nos yeux d’adultes, nos vies sont-elles à moitié vides ou à moitié pleines d’espoir, à moitié vides ou à moitié pleines d’engagements, à moitié vides ou à moitié pleines d’énergie, de désirs, de volonté, à moitié vide ou à moitié pleines de relations aux autres, et de possibles à (re)construire?», lance la cellule artistique du festival.
À travers les lectures théâtrales de la programmation, préparez-vous à voyager dans des univers dramatiques variés, qui laisseront place à des réflexions sur les amitiés improbables et réparatrices, le maillage des identités, le dialogue entre politique et mythologie, le rôle des losers dans une école, les vagues de dénonciations d’agressions sexuelles, l’écoanxiété, les hiérarchies culturelles, le romantisme et bien plus encore.
Aussi, une nouveauté excitante en cette 23e édition: sept artistes de différentes disciplines (théâtre, slam, poésie, performance, danse) ont reçu carte blanche pour vous proposer «un accès des plus bruts et des plus intimes à leur parole immédiate et urgente». Le tout aura lieu lors de 6 à 7 décontractés et gratuits: monologue fiévreux d’une assassine, performance inspirée d’une chanson du musicien nigérien Fela Kuti, performance-recherche qui explore les conséquences du racisme systémique sur le corps, beatboxes sur la place actuelle de la communauté haïtienne à Montréal et autres performances captivantes vous attendent.
Enfin, la clôture du festival sera, elle aussi, haute en couleur: le samedi 11 mai à 20h, aura lieu la fête du charismatique codirecteur artistique Lyndz Dantiste. Pour l’occasion, ce dernier recréera son appartement sur scène, sur laquelle il recevra de talentueux invités qui ont marqué son parcours pour se questionner avec lui sur lʼoptimisme. Par la suite, les artistes offriront une performance de feu! Puis, la scène deviendra la piste de danse du Jamais Lu, où artistes et festivaliers pourront danser jusquʼau petit matin sur la musique d’un DJ enflammé.
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