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La saga d’Uber se poursuit: une pétition d’appui à l’entreprise est mise en ligne
Crédit Facebook/Uber

Uber a mis en ligne une pétition en début de semaine dans le but de faire pression sur le gouvernement québécois. 

L’entreprise souhaite qu’on légifère pour permettre à ses services d’opérer en toute légalité. Mercredi matin, la pétition « Gardons Uber au Québec » atteignait déjà 34 071 signatures, à seulement 5 929 signatures de son objectif.

Le maire Coderre a fait pression récemment pour que les services d’Uber soient suspendus à Montréal. Uber n’a pas considéré la volonté du maire et a depuis continué ses activités aussi normalement que possible. Selon Uber, Québec aurait avantage à légaliser le service comme Edmonton l’a fait. Une commission parlementaire a par ailleurs été mise sur pied pour étudier l’évolution du transport rémunéré. Uber salue l’initiative, mais fait appel à ses partisans pour faire pression sur les décideurs politiques.

Du côté des chauffeurs de taxi, les moyens de pression se multiplient. Aujourd’hui, selon un article de La Presse, ils tenteront de perturber la circulation au centre-ville.  Ils reprochent entre autres à Uber de ne pas respecter la trêve qui était demandée durant les travaux de la commission parlementaire. Ils affirment être enclins à la respecter si Uber s’engage à faire de même.

Affaire Jutra : une présumée victime se confie à un journaliste de La Presse
Crédit Vivien Gaumand © Québec Cinéma 2015

C’est suite à la publication de la biographie écrite par Yves Lever dans laquelle ce dernier révélait que le cinéaste Claude Jutra aurait eu des relations intimes avec de jeunes garçons, qu’une première victime témoigne sous le couvert de l’anonymat.

Le journaliste du quotidien La Presse, Hugo Pilon-Larose, a discuté et a rencontré cet homme qui dit avoir été agressé sexuellement par Claude Jutra dès l’âge de 6 ans. Les attouchements auraient commencé par des câlins puis avec les années se seraient transformées en fellations. « Au début, on devait s’embrasser. Progressivement, [Claude] a commencé à me masturber, puis à me faire des fellations. […] C’est lui le premier qui m’a touché, avant même que je découvre par moi-même ce qu’était le [plaisir charnel] » explique la victime au journaliste.

Il aurait gardé ce lourd secret jusqu’au moment où Jutra s’est suicidé en 1986. Après la mort de la figure emblématique du cinéma québécois, la victime aurait tout avoué à sa famille qui était très proche de Jutra. La victime avoue au journaliste n’avoir jamais eu le courage de dénoncer Claude Jutra, dû à l’importance du personnage sur la place publique.

Peu de temps après la publication de l’article sur La Presse, la ministre de la Culture Hélène David a réagi devant les médias et a fait savoir qu’elle aimerait bien que Québec Cinéma, qui est derrière les prix Jutra, retire le nom de ce dernier du gala. Idem pour Denis Coderre qui annonce le retrait du nom de Claude Jutra des parcs et des rues de Montréal. 

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