Des contes me hantent. Ces histoires débridées sont peuplées de chevaux, de femmes, d’hommes et de créatures. Je les monte à cru, debout face au vent, me cache dans leur crinière et m’abreuve de leur sueur. Tantôt indomptable sortant de la mer ou fidèle allié qu’il faut sacrifier, l’allégorie du cheval parle de notre rapport à la nature, à nos désirs, à la domination et à nos croyances.