Sous la direction du chef danois Christian Kluxen, nous pénétrons au cœur du romantisme et de ses sources d’inspiration les plus saisissantes. Le poème symphonique La sorcière de midi de Dvořák sublime les légendes tchèques liées aux esprits fabuleux. Il ouvre la voie aux riches émotions sonores dévoilées par le violoncelliste canadien multi primé, Bryan Cheng. Nous restons en compagnie de Dvořák sous ses doigts, pour un Rondo au thème enjoué tout droit venu de Bohème, introduit par le pénétrant Kol Nidrei de Bruch, qui évoque avec intensité la prière hébraïque du Grand Pardon.
Les rythmes hongrois de la Rhapsodie de Popper, violoncelliste et compositeur d’origine juive, concluent avec brio l’intervention passionnée de Bryan Cheng. Enfin, la Symphonie « Pastorale » de Beethoven convertit les sons en images : devenant sourd, le génie de la musique se réfugie dans la nature et s’inspire des paysages qu’il préfère pour nous ouvrir les portes de son monde intérieur.
Ces rencontres vous permettent d’approfondir la démarche de création et de poser un regard éclairé sur le contexte historique dans lequel les œuvres ont été composées. Les préludes sont suivis de pré concerts ou vous pouvez entendre des musiciens de la relève du Conservatoire de musique de Québec ou de la Faculté de musique de l’Université Laval.