Découvrez trois oeuvres d'art public rendant hommage aux 350 ans du Collège François-de-Laval, une des plus vieilles écoles en Amérique du Nord. Apprenez-en plus sur les oeuvres en balayant les codes QR. Devenir fleur, par Demers-Mesnard, une œuvre qui rend hommage aux femmes. Racontée par Catherine-Eve Gadoury. Tsikwahahahchrondiahk – Nous rétablissons le chemin, par Teharihulen Michel Savard, une œuvre qui rend hommage à la Nation wendat et qui revisite l’un des mythes retraçant les origines lointaines des Wendat. Racontée par Andrée Lévesque Sioui. Apprivoiser ses vertiges, par Paryse Martin, Julie Gagnon et Natacha Martin, une œuvre qui rend hommage à l’enseignement. Racontée par la jeune Martha.

Dans le cadre de la Manifestation JE/US 2025, Réciprocités, Maria Simmons présente une installation inédite ancrée dans son expérience du fleuve Saint-Laurent et des écosystèmes tourbeux. Ce nouveau corpus découle d’une résidence de création menée au printemps 2024 à Est-Nord-Est, dans la municipalité de Saint-Jean-Port-Joli, où l’artiste a arpenté les berges et suivi le cours des marées. Dans l’atelier, elle a créé des réceptacles en céramique dont les formes organiques amalgament des éléments propres aux eaux salées du fleuve et des organismes issus des tourbières. Composée de céramique, de roseau, de varech, d’eau tannique, d’eau salée et d’eau douce, l’installation sinueuse évoque le mouvement des marées et les changements de salinité liés aux processus d’évaporation et de condensation de l’eau salée, qui retombe en pluie et contribue à alimenter les écosystèmes humides. Une araignée se déplace furtivement à travers les plantes carnivores gorgées de liquide. Les différentes sources d’eau au cœur de l’installation, notamment les eaux salées et tanniques, sont essentielles à de nombreuses formes de vie non humaines. Rappelant la texture des algues, les glaçures visqueuses sont parsemées d’éclats verdâtres inspirés des feux follets, ces manifestations lumineuses erratiques souvent repérées au-dessus des sols marécageux. Sous leur surface, les tourbières recèlent des secrets bien gardés. Elles constituent les plus importants lieux de stockage terrestre de carbone et jouent un rôle important dans la régulation des changements climatiques. Grâce aux conditions particulières qui y prévalent, telles que l’acidité de l’eau et l’absence d’oxygène, ces milieux humides contribuent à préserver naturellement les matières organiques qui y sont enfouies. La tourbe renferme parfois même des artéfacts humains, comme le mystérieux « beurre de tourbière », témoin des pratiques ancestrales de conservation des aliments. À la manière d’un portail, l’installation Corps saumâtres aménage un espace liminal où se rencontrent le passé et le présent, la surface et le monde souterrain, le vivant et le non-vivant, offrant de possibles renouements avec notre environnement et les phénomènes naturels immémoriaux qui le façonnent.

Le 13 septembre dès 16h00, joignez-vous à nous pour découvrir le travail de Rosemarie Caron, une artiste pluridisciplinaire originaire de Shawinigan, en Mauricie. Née en 1997, Rosemarie se spécialise dans la création de peintures et d’œuvres à l’aquarelle. Son parcours artistique débute au cégep de Sept-Îles, où elle obtient un DEC en arts visuels en 2017. Elle poursuit ensuite ses études à l’Université du Québec à Chicoutimi, où elle complète un baccalauréat interdisciplinaire en arts en 2021, puis une maîtrise en arts avec un projet de recherche mené entre 2021 et 2023. Depuis le début de sa carrière, elle a présenté de nombreuses expositions, tant en solo qu’en collectif, à travers le Québec. Venez rencontrer l’artiste, découvrir son univers sensible et coloré, et partager un moment inspirant en bonne compagnie!

Titre de l’exposition : Hockey - Beauté fanatique Nom de l’artiste : Marc-Antoine K. Phaneuf Dates des visites guidées : Du 20 septembre au 30 novembre 2025, les jeudis, vendredis, samedis et dimanches Médium : Collages, dessins, photographies, sculptures Lieu : Centre d'exposition Raymond-Lasnier Heure : 11 h et 14 h Durée : 45 minutes  Coût : Gratuit Réservation obligatoire Depuis 2012, Marc-Antoine K. Phaneuf (MAKP) développe une œuvre singulière autour de l’univers du hockey, en explorant autant son iconographie que la ferveur populaire qui l’entoure. À travers une approche ludique et critique, il s’approprie les codes visuels, les objets dérivés et les récits liés à ce sport emblématique pour en révéler les dimensions culturelles, identitaires et affectives. Cette exposition réunit pour la première fois un ensemble d’œuvres qui témoignent de ses recherches sur le dynamisme du jeu et le langage visuel du fanatisme sportif, souvent enraciné dans une esthétique populaire. Entre collages, installations et détournements d’objets, MAKP propose un regard à la fois drôle, analytique et poétique sur ce phénomène profondément ancré dans l’imaginaire collectif québécois.

Du 16 octobre au 16 novembre 2025. Les notions de correspondance et d’interconnexion sont à la base de ce corpus inédit de travaux en deux et trois dimensions. Selon la pensée de Hildegarde de Bingen, ancêtre de l’écoféminisme, l’être humain n’existe pas pour lui-même, ou pour se réaliser lui-même. Il est à l’œuvre avec et dans le monde. Il répond à un appel écologique. Tous les êtres vivants sont connectés les uns aux autres, formant un réseau complexe et interdépendant. Nourrie par ce concept clé en biologie et en écologie, je cueille, je glane et j’explore l’argile papier, le collage de matière organique, la collagraphie et l’assemblage pour créer des images évocatrices et des amalgames qui rappellent des talismans surdimensionnés. Au hasard de mes expérimentations formelles, j’ai découvert qu’en enduisant d’argile papier la râpe du raisin provenant d’un vignoble local ou le bois pétrifié de la maladie du balai de la sorcière, j’obtiens des formes qui évoquent le corail. Ainsi je deviens faussaire de corail. Des corrélations inattendues apparaissent entre le monde minéral et le règne végétal issus de la terre avec ceux provenant de la mer, entre le microcosme et le macrocosme, toujours avec ce lien de réciprocité en filigrane. Hildegarde de Bingen nous invitait à scruter les arcanes d’un monde pourvu d’une vie mystérieuse. Je veux en faire autant. - Vernissage le dimanche 19 octobre à 14h Artiste en arts visuels, retraitée de l’enseignement, Francine Potvin est une passionnée de flore sauvage et d’herboristerie, une fervente jardinière et la mère de trois jeunes hommes. Les liens inextricables et sacrés qui unissent le vivant sont une intarissable source d’inspiration. L’écologie profonde, l’écoféminisme, la philosophie bouddhiste et le yoga enrichissent sa démarche. Son approche est intuitive et multidisciplinaire. Elle nous livre des univers célébrant l’Anima Mundi. Depuis 1985 son travail est présenté au Québec et à l’étranger. En 2017 Francine Potvin a été artiste en résidence pour l’étape 6 de l’expédition Canada C3. Elle est récipiendaire de bourses, notamment de l’Association des professeur(e)s à temps partiel de l’Université Concordia, du Conseil des arts et des lettres du Québec, du Conseil des Arts du Canada et de Parcs Canada. Ses œuvres se retrouvent dans la collection Prêt d’œuvres d’art du Musée national des beaux-arts du Québec ainsi que dans celles de BAnQ (Bibliothèque et Archives nationales du Québec), de la Banque Nationale et d’Affaires mondiales Canada.