Version originale en français et en anglais avec sous-titres en français v.o.f.a.s.-t.a. : Peak Everything Adam a quarante-cinq ans et il est propriétaire d’un chenil. C’est un homme profondément bon et généreux. Via la ligne de soutien technique d’une lampe de luminothérapie dont il vient de faire l’acquisition afin d’améliorer sa santé mentale et de gérer son hypersensibilité, il fait la connaissance de Tina, une femme solaire à la voix douce. À partir de ce moment, tout est bouleversé : des comètes tombent du ciel, des chiens sont libérés, des pneus sont crevés. La terre tremble et les cœurs explosent. Ils sont amoureux.

Des essais politiques et poétiques sur la décolonisation constituent ce programme chargé de points de vue réflexifs et créatifs. Les notions de barbarie, de folie, d’hystérie et de révolution sont abordées dans ces oeuvres qui nous mènent de la Tunisie au Pakistan, de l’Iran à l’ex-Yougoslavie et jusqu’à une Syrie qui s’efface.

La FIPRESCI (la Fédération internationale de la presse cinématographique) fête, cette année, son centenaire. L’occasion d’une discussion sur les nouvelles formes de critiques et le cinéma émergent pour comprendre de quelle façon l'évolution du rapport aux films a modifié la pratique critique. Modération : Zoé Protat, directrice artistique et codirectrice générale – Festival du nouveau cinéma de Montréal (FNC) Panélistes : - Luciana Rodríguez, critique de cinéma membre de la Fipresci - Catherine Bergeron, Rédactrice en chef - Revue Séquences; Responsable de la programmation du FNC - Julien Bernatchez, podcast – Opération beurre de cinoche - Guy A St Cyr, podcast – Opération beurre de cinoche - Marie Balan, créatrice de contenu – Ivredeculture

Plongez sans vergogne dans l’histoire du théâtre la plus folle jamais contée : le Grand-Guignol, ces spectacles de l’extrême nés dans les bas-fonds parisiens à la fin du 19e siècle. Inspiré d’Émile Zola, né d’un arracheur de dents, précurseur du cinéma d’horreur (et des tendances gores à venir), le Grand-Guignol avait Anaïs Nin pour admiratrice. De même que le surréalisme s’en est imprégné, le prolétariat l’adorait et la bourgeoisie s’y encanaillait. L’art de la mixité sociale y était plus que jamais présent, du côté de performances grotesques, satiriques et contre-culturelles à souhait. Oubliez toute bienséance et ouvrez grands les yeux pour les rocambolesques histoires d’une monstrueuse autant que fabuleuse parade oubliée. Enivrement, rires et effroi garantis.

Armée de sa bûche fétiche, elle est devenue une légende en incarnant la « Log Lady » de Twin Peaks. Amie de longue date du réalisateur de David Lynch, Catherine E. Coulson a interprété tous les rôles dans l’ombre d’Hollywood et a été reconnue pour l’excellence de son travail autant derrière que devant la caméra. S’appuyant sur une série d’entretiens d’artistes qui l’ont côtoyée au théâtre comme au cinéma, ce documentaire touffu brosse le portrait d’une professionnelle du métier, incarnation d’un certain âge d’or de la contre-culture du cinéma américain.

Au cœur de l’Amazonie péruvienne, Meshia, une adolescente autochtone, découvre Ivan, un garçon disparu depuis deux ans. Afin que celui-ci puisse recevoir une opération vitale aux yeux, elle remonte le fleuve jusqu’à Quillabamba, ville nichée dans les montagnes andines. Ivan affronte les spectres d’un passé mystérieux tandis que Meshia se laisse envoûter par les mirages du monde urbain, jusqu’à s’engager dans un concours de beauté. Punku (« porte » en quechua) se déploie comme un voyage sensoriel sinueux où le réalisme glisse vers le surnaturel. Alternant noir et blanc et couleur, pellicule et numérique, le film épouse les trajectoires incertaines de la mémoire et du rêve. Puisant dans la mythologie et les cultures ancestrales du Pérou, J.D. Fernandez Molero tisse une fable poétique qui sonde les blessures actuelles de son pays. Tout simplement magique. Les séances du 10 et 11 octobre seront suivies d'un Q&A en présence de membres de l'équipe du film.

Chloé Cinq-Mars, bien connue des spectateurs de Fantasia, revient au festival avec son premier long-métrage, PEAU À PEAU. Explorant les horreurs silencieuses de la maternité précoce, le film ouvre sur un cri dans la nuit. Pénélope (Rose-Marie Perreault), une nouvelle mère aux prises avec le manque de sommeil et la dépression post-partum, se retrouve incapable de séparer le rêve de la réalité. Après avoir été témoin d'un vol à main armée violent dans un dépanneur, sa psyché déjà fragile commence à se fissurer. PEAU À PEAU est un thriller psychologique qui examine les conséquences physiques et psychologiques de la maternité. Alors que l'état mental de Pénélope se dégrade et que son manque de sommeil s'aggrave, le montage du film reflète sa fragmentation chaotique, décousue et agitée. Son isolement croissant et la pression des attentes maternelles la poussent à une descente vers la paranoïa et le désespoir, la menant à faire une série de choix discutables alors qu'elle lutte pour faire face à un traumatisme enfoui. - En présence de Réalisateur/Scénariste Chloé Cinq-Mars, Concepteur artistique Laura Nhem, Interprète Rose-Marie Perreault, Équipe du film Marie Belanger et Léna Mill-Reuillard

Bedrock dresse un portrait psychologique de la Pologne à travers le regard de Polonais·e·s qui habitent aujourd’hui sur les sites de la Shoah. Les camps nazis ont été démantelés il y a 80 ans; certains ont été rasés, d’autres transformés en musées, en hôpitaux psychiatriques pour enfants, ou en maisons ordinaires. Dans ce documentaire d’observation, Kinga Michalska visite une douzaine de ces lieux, terrains complexes, pétris de traumatismes, de responsabilités et de déni. Un jeune homme est déterminé à préserver les traces des tombes anonymes; une famille catholique se déchire autour de la complicité polonaise dans un pogrom; des supporters de football de Birkenau célèbrent la victoire de leur équipe locale. Saisissant, délicat et profondément introspectif, ce voyage dans la mémoire affronte la complexité et les paradoxes des émotions. Une œuvre d’une puissance rare, qui interroge non seulement les ombres du passé, mais aussi les horreurs du présent. Les séances du 10 et 13 octobre seront suivies d'un Q&A en présence de membres de l'équipe du film.

Version en français v.o.a. : Despicable Me 4 Durée : 1h34  Genre : Animation  Pays : États-Unis  Classement : Général Maxime Le Mal, un ancien camarade de classe de Gru, a juré de se venger après que ce dernier l'eut fait arrêter à l'occasion de la réunion des anciens de la meilleure école pour aspirants super-vilains. Question de protéger ce dernier, la Ligue Anti-Vilain entreprend de cacher Gru et toute sa petite famille dans la ville la plus bourgeoise et tranquille d'Amérique, se croisant les doigts pour que ce nouvel ennemi vouant un culte aux coquerelles ne le retrouve pas de sitôt.

Après « Une jeune fille à la fenêtre », Francis Leclerc proposait, en 2004, un second film très ambitieux : une immersion dans la psyché d’Alexandre Tourneur, émergeant du coma et aux prises avec une grave perte de mémoire. Qui était au volant du véhicule l’ayant renversé alors qu’il tentait de venir en aide à un chevreuil? Que lui cachent ses proches qui, étrangement, oublient tous les souvenirs qu’il leur confie? Encore aujourd’hui, l’incursion du réalisateur de « L’arracheuse de temps » et du « Plongeur » dans l’univers du suspense psychologique apparaît singulière dans notre cinématographie. Entre quête intime et voyage onirique, l’enquête de ce héros amnésique – incarné par un Roy Dupuis saisissant – s’avère aussi passionnante que visuellement époustouflante. Version restaurée présentée en collaboration avec l’Académie canadienne du cinéma et de la télévision. Les séances du 10 et 13 octobre seronts suivies d'un Q&A en présence de membres de l'équipe du film.