Au sommet de l’œuvre immense de l’essayiste bell hooks trône le révolutionnaire all about love: new visions, son livre le plus célébré et peut-être le plus rassembleur. Définissant l'amour comme une action, un geste, et non une émotion, l'écrivaine démonte tous les obstacles que la culture patriarcale oppose à des relations amoureuses saines et envisage un art d'aimer qui ne se résume pas à l'attraction ou à la tendresse. Recourant à la philosophie morale et à la psychologie, elle redonne toute sa noblesse à la possibilité de l'amour, dans une perspective féministe.La proposition bell hooks espérait que son œuvre traverse les mondes universitaires et militants pour s’inscrire dans la culture populaire. L’artiste multidisciplinaire Mélanie Demers s’empare de ce souhait et l’exauce en créant une formidable célébration de l’amour et de ses multiples incarnations en réunissant sur scène huit interprètes issus du théâtre, de la danse et de la musique. Trait d’union entre la pensée de l’autrice et les sensations du public, les artistes puiseront dans les mots de bell hooks pour traduire sur scène les aspirations, les inspirations et le désir de connexion que nous souhaitons atteindre. Il en résultera un objet théâtral atypique et vertigineux comme une série d'hypothèses pour tenter d'exprimer « la chose », comme une série d'actions performatives pour mieux décrire l'amour.Il sera question de…l’intersectionnalité : entre race, classe et genre, de sororité, de militantisme (et d’une percussionniste qui fera vibrer chacun de nos os).all about love: new visions est publié chez HarperCollins.

Madame Bertrand, 74 ans, vit seule avec ses cigarettes et ses douleurs. Félix, 26 ans et sans ambition, livre des médicaments pour une pharmacie populaire. Ce jour-là, il cogne chez Madame Bertrand pour sa dernière livraison de la journée. Alors qu’il avait simplement hâte de rentrer chez lui, Félix se retrouve à rester chez Madame Bertrand bien plus longtemps que prévu. Ce qui devait être une visite brève et sans histoire prend une tournure inattendue, nous rappelant que certaines rencontres peuvent changer une vie. Texte et mise en scène Vincent Paquette Avec Samuel Bouchard et Marie-Ginette Guay.

Pour Francis, Rachel et Mo, qui cherchent l’amour, l’ivresse et leur place dans le monde, tout avance très vite. Entre le die-in en hommage à Joe Rose et la descente au Sex Garage, le groupe d’ami·es se joint à la mobilisation, parce que le temps est compté. En 2025, Marion hérite d’une boîte contenant les effets personnels de son père, qu’elle a à peine connu. Elle y découvre le manuscrit d’une pièce de théâtre écrite il y a plus de 30 ans. En fouillant le passé de son auteur, elle amorce un voyage de réconciliation. Avec elle, on retrace l’histoire récente, mais souvent oubliée, d’une génération marquée par la tragédie, la peur et la solidarité. Fresque fictive façonnée à partir de faits réels, « Corps fantômes » nous plonge dans la réalité de la communauté gaie au tournant des années 90, alors que 17 homosexuels sont violemment assassinés à Montréal. En ancrant le récit dans un cadre historique riche en références, elle jette un pont entre notre époque et cet épisode peu documenté de notre passé. La Messe Basse a réuni un collectif de huit artistes autour du projet ambitieux de raconter l’émergence de la communauté dont iels se réclament. Pendant plus de deux ans, soutenu·es par notre programme de résidences d’écriture, ces créateur·ices ont fouillé les archives et multiplié les rencontres pour construire collectivement une trame narrative où l’on retrouve avec émotion des pionnier·es comme Michael Hendricks, Réjean Thomas, Claudine Metcalfe ou Josée Yvon, et où l’on revisite des événements marquants de cette époque charnière. Entièrement investi·es dans le projet, plusieurs des artistes du collectif font également partie de l’imposante distribution de ce spectacle monumental. Œuvre essentielle, écho québécois à « Angels in America », « Corps fantômes » livre un vibrant hommage à celles et ceux qui ont lutté avec courage pour la reconnaissance des droits de la communauté LGBTQ+, de même qu’aux victimes oubliées.

Métaphore ludique, poétique et acrobatique de notre société, Batailles est un théâtre de mouvement qui interroge le vivre-ensemble et la capacité à partager les ressources, surtout lorsqu'elles tendent à manquer. Comment fonctionnent nos structures sociales? Quelles sont les réelles solutions aux enjeux d’espace et de cohabitation? Et, surtout, qui n’a jamais eu peur de perdre sa place? Avec Batailles, DynamO Théâtre propose une métaphore ludique, poétique et acrobatique de notre société. Abordant les thèmes de l’amitié, du vivre ensemble et de l’équité, ce spectacle où le théâtre de mouvement s’invite dans le ring ose nous poser d’importes questions… à condition de faire preuve d’un peu d’autodérision! Durée : 50 minutes - Public cible : 8 à 12 ans

Adopter de saines pratiques de gestion des ressources humaines. Faire preuve en tout temps et en tous lieux d’une écoute à toute épreuve. Éviter à tout prix les frictions. Peser chaque mot. S’analyser. Se remettre en question. Jusqu’à l’épuisement. Parce que céder, c’est laisser le champ libre aux défenseurs du statu quo qui se moquent bien de l’égalité des chances et du sort des générations futures. Juste d’y penser, c’est insupportable.

6 amies de filles organisent des retrouvailles dans le cadre d'une retraite de développement personnel aux ateliers tous plus loufoques les uns que les autres. Rires garantis! Réservez maintenant! Mise en scène de Marc St-Martin Avec Valérie Blais Geneviève Brouillette Joëlle Lanctôt Catherine Paquin Béchard Ève Pressault et Catherine Proulx Lemay Texte de Anne-Sophie Maguire Armand, Maryvonne Cyr, Marie Doyon, Marika Lhoumeau, Marie-Ève Soulard La Ferrière et Sophie Vaillancourt.

Au confluent des questions sur la condition féminine, la filiation et la mémoire, l’artiste explore dans sa danse théâtrale les phénomènes de réminiscence.

C’est fait! Le Québec est enfin souverain! Pour célébrer l’événement, le ministère de la Culture a engagé quatre des cerveaux créatifs les plus en vogue de la nation afin de créer une performance synthétisant et célébrant l’histoire du Québec. Or, les quatre concepteurs réalisent rapidement qu’ils n’ont pas la même définition de l’identité québécoise! Les lignes de faille entre les collaborateurs du projet deviennent vite des fossés. La création du spectacle devient de plus en plus ardue et l’on en vient à se demander si ce ne serait pas plus facile de vivre dans un pays sans littérature, sans histoire et sans culture, plutôt que de s’entredéchirer sur le sujet! Le 30 octobre 2025 marquera le 30e anniversaire du référendum de 1995. Avec ce spectacle, Jean-Philippe Baril Guérard nous invite à une réflexion sur la question du discours national : bien que nous sachions que nous faisons partie d’une nation distincte, pourquoi est-il si difficile de la définir? Le « Nous » est-il encore possible à l’heure de l’individualisme? Texte : Jean-Philippe Baril Guérard Mise en scène : Michel Nadeau Assistance à la mise en scène : Thomas Royer

La nature se déchaîne. Les routes sont bloquées. Au Salon funéraire Poirier, la cérémonie d’un réputé anthropologue devra attendre. Et nous allons de surprises en surprises. Dans ce salon, les personnages, confrontés à eux-mêmes, à la réalité, à leur passé, nous font vivre une vaste gamme d’émotions. La tourmente chamboulera les huit personnages de cette comédie dramatique hors du commun. Ce spectacle vous réserve des révélations, des rebondissements, des moments chocs !

Dans ce spectacle décalé, quatre comparses explorent et bousculent l’espace théâtral, mêlant absurdité, clownesque et philosophie. Entre petits accidents et malice, ils transforment un espace vide en un monde où le ridicule, la réflexion et les émotions collectives s’entrelacent. Un duo audacieux, Alix Dufresne et Étienne Lepage, secoue les conventions sociales et théâtrales tout en défiant les frontières entre la scène et le public.