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Le Serpent: le restaurant qu’on attendait tant…
Crédit: Geneviève Vézina-Montplaisir

On a annoncé son ouverture il y a de cela plus d’un an. On l’attendait avec impatience le nouveau projet des propriétaires des réputés Club Chasse & Pêche et du Filet! Le Serpent a enfin ouvert ses portes à la fin décembre et c’est avec des attentes très élevées – peut-être trop? – qu’on s’est rendu dans le restaurant qui a remplacé le Cluny dans l’espace attenant à la Fonderie Darling.
 
L’endroit, en forme de L, comprend un superbe bar en marbre, et est éclairé par une multitude de bulbes. Les murs de briques et les toiles qui les ornent sont franchement jolis, mais on aurait aimé un peu plus de chaleur dans le décor pour coller à l’appellation bistro d’inspiration italienne de la place, annoncée par notre serveur.
 
Le Serpent doit par ailleurs son nom à l’immense tuyau tout en courbe qu’on retrouve sur le toit de la Fonderie Darling!
 
Au menu : des entrées de betteraves, pieuvre et omble chevalier confit, entres autres, des plats de pâtes, risottos, branzino, morue, de la gigue de cerf, une joue de porc et des viandes à la broche qui changent au gré des jours.
 
De mon côté, j’ai été intriguée par une entrée de «crudo» comprenant un oursin servi avec confiture de figues sur de la brioche rôtie, du bar rayé cru, accompagné de pamplemousse, gelée de gingembre, pollen de fenouil et du maquereau, citron écrasé, amandes et olives séchées. Le mélange de saveurs était assez surprenant en bouche. Peut-être le plat qui a le plus amusé mes papilles de la soirée!

 
L’entrée de pieuvre, mousseline de patate, salsa verde, elle, nous a charmé avec son huile parfumée au piment, mais on a trouvé la bête un peu coriace et on aurait aimé que notre assiette soit un peu plus chaude. Des pâtes – faites-maison -, ce sont les agnolotti aux châtaignes, lapin braisé, purée de brocoli et orange confite qui sont sorties du lot. Toutefois, on a trouvé le prix un peu élevé (24$) pour la portion servie. Même constat avec le plat de branzino, moules, fregola, fenouil, tomate, et bouillon safrané qui nous a apparu assez petit pour 29$.  On aurait également aimé goûter davantage le safran dans l’assiette.


 
Du côté de la carte des vins par contre, Le Serpent offre une belle sélection de bouteilles pour toutes les bourses, à partir de 35$, environ.
 
Ouvert depuis un peu plus de deux semaines, Le Serpent semble encore être en rodage, autant en salle qu’en cuisine. On aurait peut-être dû calmer notre hâte et attendre un peu avant de s’y attabler, mais on doute fort que les prix soient revus à la baisse…   
 
Restaurant Le Serpent | 257, Prince | 514.316.4666 | leserpent.ca

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