Accrochage dans un stationnement : à qui la faute?

Vous allez faire vos courses au centre commercial et, alors que vous cherchez un espace de stationnement, une auto heurte la vôtre. Êtes-vous responsable? Ce genre d’incident est toujours bien embêtant. Quoi faire quand cela se produit? Voici un petit guide pour vous simplifier la vie en cas d’accrochage.

Un code commun à tous les assureurs

Lorsque survient une collision dans un stationnement, les assureurs ont recours à la Convention d’indemnisation directe afin d’établir la responsabilité de chaque automobiliste en cause. Cet outil en vigueur au Québec propose un barème détaillé et préétabli afin de déterminer la part de responsabilité de chacun.

Lors d’un accrochage, le montant de la franchise que vous devrez payer sera déterminé en fonction de votre pourcentage de responsabilité dans l’incident. Si vous êtes responsable de la collision à 100 %, vous devrez payer la totalité de la franchise inscrite à votre contrat d’assurance. Votre assureur prendra en charge le reste des coûts associés aux réparations, selon les limites, conditions et exclusions à votre contrat d’assurance.

Toutefois, si on vous tient responsable seulement à 50 %, vous ne payerez que la moitié du montant de votre franchise. Et si vous n’êtes pas responsable, vous n’aurez rien à payer. Il importe donc de bien déterminer la part de responsabilité de chacun.

Une question de priorité

Que l’on circule sur la route ou dans un stationnement, il y a des priorités à respecter. Dans un stationnement, un véhicule qui roule dans une allée, et qui est donc déjà en mouvement, a priorité sur un autre qui quitte un espace de stationnement.

Par ailleurs, un véhicule qui roule dans une allée principale, c’est-à-dire une allée qui mène vers les allées secondaires où se trouvent les espaces de stationnement, a priorité sur les voitures qui circulent dans les allées secondaires.

Un délit de fuite

Si vous constatez que votre véhicule a été endommagé en votre absence et que personne ne s’est identifié, vous avez possiblement été victime d’un délit de fuite. La chose à faire en premier lieu est de remplir un rapport de police.

Communiquez ensuite avec votre assureur afin qu’il vous indique les démarches à entreprendre. Si vous avez opté pour une protection « risques de collision et de renversement » ou « tous risques », vous bénéficiez d’une couverture et devrez remplir une demande d’indemnisation. Sinon, la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ) pourrait vous dédommager.

Une faute avouée

Si vous êtes victime d’un accrochage, mais que le fautif s’identifie, la marche à suivre est différente. D’abord, n’acceptez aucune responsabilité et n’adressez aucun blâme.

Il importe ensuite de remplir un constat amiable. Si vous n’en avez pas un sous la main, assurez-vous de noter les informations suivantes pour chacun des automobilistes impliqués : les coordonnées complètes (nom, adresse et numéro de téléphone), le numéro de permis de conduire, le nom de l’assureur ainsi que le numéro d’attestation d’assurance, le numéro d’immatriculation ainsi que la date, l’heure et le lieu de l’accrochage.

Si possible, photographiez immédiatement les dommages des deux véhicules ainsi que la position des voitures au moment de l’incident. Communiquez ensuite avec votre assureur. Il pourra vous aider à mettre en place le processus de réclamation.

L’erreur est humaine

Si malheureusement vous avez fait une fausse manœuvre qui a provoqué un accrochage, il est essentiel de rester sur place et de vous identifier, sans quoi vous pourriez être accusé de délit de fuite. Oubliez le petit papier laissé sur le pare-brise : ce n’est pas une bonne pratique.

Bref, quand il est question d’assurance auto, mieux vaut avoir l’esprit tranquille! N’hésitez pas à contacter l’un des représentants en assurance de dommages de Promutuel Assurance afin qu’il vous propose une assurance auto qui sera adaptée à vos besoins!

Sur ce, restez prudent lors de vos déplacements!

En collaboration avec Promutuel Assurance