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Les Canadiens de Montréal pour les fans débutants
Crédit: Pexels

On ne va pas se mentir: tous les Québécois sont fans des Canadiens de Montréal. Mais pour un jeune français fraîchement débarqué (oui, on sait qu’on est lus pas les jeunes français fraîchement débarqués!), ce monde peut être un mystère. Alors, on va donner quelques pistes pour se repérer, parler comme des pros lors des soirées d’intégration, et se faire des amis rapidement! 

Les Canadiens de Montréal pour les fans débutants: c’est parti pour un tour d’horizon!

Qui sont-ils?

Les Canadiens de Montréal, ou « les Habs » pour les intimes, sont LA fierté québécoise. Fondés en 1909, ce sont les vétérans de la Ligue nationale de hockey (LNH) et une véritable institution au Québec. Leur nom officiel, le Club de Hockey Canadien, n’est presque jamais utilisé parce qu’on préfère dire « Go Habs Go ! » – oui, même ceux qui ne connaissent pas vraiment le hockey.

Ce qui les rend spéciaux? Déjà, ils sont les plus titrés de toute la LNH, avec 24 Coupes Stanley à leur actif. Pour les non-initiés, la Coupe Stanley, c’est un peu l’équivalent de la Coupe du Monde… sauf qu’elle pèse 15 kilos, et il faut la soulever avec une seule main comme un guerrier nordique.

Leur palmarès ne s’arrête pas là: les Habs comptent une armée de légendes du hockey. Des noms comme Maurice « Rocket » Richard, Guy Lafleur ou Patrick Roy sont vénérés ici comme on vénère Zidane en France. 

L’histoire et la passion entourant les Canadiens en font une équipe prisée des supporters qui veulent bet on hockey pour participer activement au jeu, au-delà du simple visionnage. En plus, leur patinoire mythique, le Centre Bell, est souvent comparée à une arène romaine où les partisans (les fans, quoi) crient comme si leur vie en dépendait.

Il y avait même des stars pour le premier match de la saison! Patrice Bélanger, Matthieu Pepperm et Anaïs Favron étaient présents! C’est dire si l’ambiance était au max.

Et si on se demande pourquoi on les appelle « Habs »: ça vient de « Habitants », un surnom donné aux premiers colons québécois. Aujourd’hui, être un Hab, c’est bien plus qu’un job, c’est incarner tout un pan de la culture québécoise, un brin chauvin, mais terriblement attachant.

Une franchise ancrée dans l’histoire

La propriété des Canadiens de Montréal a connu plusieurs évolutions marquantes au fil des années. Initialement gérée par les Brasseries Molson depuis 1978, la franchise passe brièvement aux mains de George Gillett, un homme d’affaires américain, en 2001. 

Cette période coïncide avec des défis économiques, notamment un dollar canadien faible et des difficultés pour les franchises sportives au pays. La situation était plutôt compliquée… mais les Canadiens savent toujours se sortir des mauvaises passes, sur le terrain et dans la finance! 

Gillett profite de l’occasion pour acquérir l’équipe et son aréna pour 275 millions de dollars. Sa gestion redonne un élan à la franchise, et son retour aux frères Molson en 2009 scelle une transition réussie. Les Molson reprennent alors 100 % de la propriété, renforçant une tradition familiale profondément liée à l’histoire des Canadiens.

Un peu d’actu

Les Canadiens de Montréal font décidément parler d’eux avec ce début de saison riche en surprises. Ces dernières semaines, l’équipe a su faire preuve de caractère face à des adversaires redoutables, offrant un spectacle enthousiasmant. 

Parmi les jeunes talents qui montent, Lane Hutson et Emil Heineman se sont distingués, tandis que les vétérans comme Samuel Montembeault, toujours aussi fiable, continuent de briller. Le gardien, encore une fois, a su répondre présent face aux Red Wings de Detroit, frustrant des attaquants pourtant en pleine forme.

Sur le plan défensif, l’arrivée d’Alexandre Carrier a fait du bien à l’équipe. Bien qu’il soit encore discret au niveau des statistiques, son intégration au sein de la défense n’est pas passée inaperçue, et son impact sur le jeu a été bénéfique pour l’ensemble. En attaque, l’un des points forts reste Patrik Laine, dont la puissance et la précision sont des atouts précieux, surtout lors des avantages numériques. 

En attaque, Patrik Laine impressionne. Même avec un nombre limité de matchs cette saison, il excelle dans les avantages numériques. Sa précision et sa puissance deviennent des atouts essentiels pour l’équipe. La ligne offensive des Habs, globalement jeune et dynamique, trouve petit à petit ses repères, et les supporters commencent à rêver d’une saison plus compétitive.

Le 13 décembre 2024, les Canadiens de Montréal ont eu une séance d’entraînement au Complexe sportif CN, avant de se rendre à Winnipeg pour leur prochain match. Samuel Montembeault, le gardien de but, ainsi que le défenseur David Savard, ont pris une journée de traitement et n’ont pas participé à l’entraînement. 

Le reste de l’équipe s’est entraîné normalement, avec de nouvelles combinaisons de trios et de paires défensives. Une bonne préparation au match contre les Jets de Winnipeg, prévu pour le 14 décembre à 19h00. 

Les prochaines rencontres promettent encore des moments palpitants, et il n’y a jamais eu de meilleur moment pour suivre les aventures des Habs.

Les joueurs et leurs traditions festives

Chaque année, la période des Fêtes permet de découvrir les traditions uniques des joueurs, qu’elles soient familiales ou liées à leurs origines. Cette diversité culturelle donne un aperçu captivant des coutumes célébrées par l’équipe.

Des traditions venues d’ailleurs

Certains joueurs européens, comme Juraj Slafkovsky et Emil Heineman, apportent leurs traditions bien particulières. En Slovaquie, Noël commence dès le 6 décembre avec l’arrivée de saint Nicolas. Slafkovsky partage: «On laisse nos souliers près de la fenêtre et, le lendemain, ils sont remplis de bonbons.» Le 24 décembre, la journée est marquée par un jeûne jusqu’au souper, une tradition censée apporter chance et prospérité.

De son côté, Heineman évoque une coutume incontournable en Suède: regarder Donald Duck à la télévision à 15 h le 24 décembre. Cette pause nationale permet à tous de se retrouver en famille. Pour se sentir chez lui, Heineman compte sur quelques spécialités importées par sa famille et sur les fameuses boulettes de viande et le glögg, qu’on trouve facilement dans certains magasins.

Des souvenirs d’enfance

Plusieurs joueurs nord-américains évoquent avec émotion leurs souvenirs d’enfance liés à Noël. Arber Xhekaj, par exemple, se rappelle les sorties familiales pour couper le sapin, un moment spécial partagé chaque année. Pour Lane Hutson et Samuel Montembeault, Noël rime avant tout avec le plaisir de se réunir en famille. Montembeault se remémore aussi les efforts de ses parents pour créer la magie de Noël en déposant des cadeaux discrètement pendant la nuit.

Créer de nouvelles traditions

Pour d’autres, comme Mike Matheson, c’est l’occasion de créer des souvenirs avec la nouvelle génération. Père lui-même, il envisage d’introduire l’amusante tradition du « lutin farceur » pour sa famille. L’esprit de Noël s’installe déjà chez lui bien avant décembre, avec un arbre illuminant la maison dès la mi-novembre.

Loin d’être seulement une période de repos, Noël reste un moment clé pour les joueurs. Ces traditions offrent un éclairage touchant sur la vie en dehors des patinoires. En attendant, le Centre Bell promet lui aussi d’être animé en décembre pour célébrer avec les partisans.

La culture québécoise à travers les Habs

Connaître les Canadiens de Montréal et leurs traditions, c’est bien plus qu’une simple initiation au hockey. C’est une porte d’entrée vers la culture et l’identité québécoises. Au-delà des matchs, l’équipe incarne des valeurs de fierté, de communauté et de partage. Le hockey, ici, c’est un langage universel qui permet de créer des liens, d’échanger des anecdotes et même de briser la glace (sans mauvais jeu de mots).

En se plongeant dans l’histoire et les coutumes des Habs, on ne devient pas seulement un spectateur, mais un participant actif de cette culture. Il suffit d’évoquer Maurice « Rocket » Richard ou de partager un moment devant un match au bar pour découvrir à quel point les Canadiens sont le cœur battant de nombreux Québécois.

Intégrer ces traditions, c’est s’approprier une partie de ce patrimoine et se fondre dans le quotidien local. Être capable de suivre et commenter un match, parler des joueurs et de leurs exploits, c’est un vrai pas vers une intégration réussie. Alors, prêt à dire fièrement « Go Habs Go »?

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