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Victime de la porn: oui mais j’ai du beat
Crédit: La vie est un rêve de cul où l’on doit venir avant de se réveiller. On court partout pour y trouver cette personne tentante à grimper et tout dépendant de combien notre tête va décider de collaborer, on va réussir ou se planter.

La vie est un rêve de cul où l’on doit venir avant de se réveiller. On court partout pour y trouver cette personne tentante à grimper et tout dépendant de combien notre tête va décider de collaborer, on va réussir ou se planter.

Et étant donné qu’on ne sait pas du tout quand ça se termine, ça devient une course de tous les instants. Tout devient beaucoup une question de timing. (Et de feeling, bien sûr.) Du gros synchronisme, avec pas mal de suspense.

Tu peux être à quelques secondes de rencontrer The One, mais ton regard s’attarde sur une fille avec des leggings hypnotisants pis that’s it : tu viens de manquer la personne ta vie. Ta vie est bonne pour la dompe. L’instant d’après, tu tomberas plutôt sur cette personne toxique qui te brisera à répétition pour toujours te ramener avec ses skills en succion.

Vie de marde. FIN. Générique.

Dans la même veine, tu peux tomber sur une personne qui aurait été parfaitement compatible si tu l’avais pogné deux ans plus vieille. Vous auriez été parfaits ensemble, le parfait cul TAK TAK TAK avec des cris bandants, mais non, sa mère a accouché deux ans trop tard. Une rencontre trop de bonne heure donc encore une fois : échec total.

Vraiment une question de synchronisme. Comme avec la musique.

En fait, chaque cœur qui se promène est un peu une toune qui cherche à fitter avec le beat de quelqu’un d’autre. Certains ont le beat d’adon et peuvent s’accorder avec à peu près n’importe qui. D’autres ont une mélodie moins évidente qui demande un peu plus d’attention, d’effort et de temps.

Même les couples en parfaite harmonie peuvent se ramasser à sonner tout croche, mais ceux qui durent semblent souvent composés de deux tables tournantes qui arrivent toujours à se replacer. Une qui se ralentit, l’autre qui s’accélère, et voilà: le bonheur est de retour. Même pas eu besoin d'autotune.

Il y a aussi des cœurs qui battent seulement au même rythme lorsqu’un des beats est décalé. Des amourettes de brosse. Des histoires d’amour mineures le temps d’une dépression majeure. Tout ça explose au matin ou lorsqu’on en revient au refrain. C’est triste, mais souvent mieux que rien.

Quand le célibat s’étire ou revient trop souvent, on se demande si on va finir par fitter avec quelqu’un un moment donné. T'aimerais posséder ces quatre maudits accords qui créent des hits qui vendent à mort. Être un peu plus commercial pour passer un peu à la radio. Ça aiderait sûrement à trouver la personne au rythme qu’il faut.

Parce que c’est bien beau d’avoir le cœur délicieusement indie, mais c’est plus cool quand il trouve son public. Une petite public groupie qui te reste dans la tête comme une toune pop, ou dans la peau comme un tattoo de rockstar. Une belle public cochonne qui te back vocal ça fort toute la nuit et qui te fait venir quelques fois. Au moins quelques fois. Avant que tu te réveilles.

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