ATAME : un nouveau restaurant aphrodisiaque qui ne mène pas tout à fait à l’extase
Geneviève Vézina-MontplaisirQuand j’ai reçu l’invitation pour assister à l’ouverture officielle d’un nouveau restaurant «aphrodisiaque» sur la rue Duluth, j’avoue que j’étais sceptique… En jouant avec la carte «aphrodisiaque», je me disais que le nouvel établissement pouvait très bien tomber dans le côté quétaine de la force!
En entrant au ATAME (attache-moi, en espagnol!), j’ai plutôt trouvé que l’endroit avait de la classe avec son vestibule – qui nous laisse croire qu’on entre dans une demeure – , et son décor immaculé qui, s’il n’est pas vraiment mon genre, est féminin et romantique.
S’il a ouvert ATAME, c’est que le proprio Gaston Alberto Bercelo trouvait que Montréal manquait de restos «sexy». Il a donc créé le concept de son restaurant «pour plaire aux femmes», dit-il.
Lors de la soirée d’ouverture, les invités ont eu droit à un aperçu du menu sous forme de bouchées et de plats à partager. Sans surprise, la carte ne nous donne pas à déguster des entrées, des plats principaux et des desserts, mais elle se décline plutôt en bécotements, préliminaires, plaisirs à partager, et extase! Eh oui, on retrouve plusieurs aliments aux vertus «aphrodisiaques» dans les plats!
Je n’ai pas connu l’extase au ATAME, mais quelques plats ont tout de même excité mes papilles gustatives: les pétoncles au safran, lait de coco et combava, la caille à la truffe noire, le sachimi d’omble chevalier saupoudré de tobiko, et les roulés de veau et de porc aux feuilles de laitue Boston. Le magret de canard – beaucoup trop salé – et le vivaneau rôti – beaucoup trop cuit -, m’ont pour leur part pas mal refroidie…
Et le chef lui? On n’a pas voulu dévoiler son identité car il serait toujours sous contrat avec une «grosse chaine». Mystère et boule de gomme…
C’est certain, il a un public pour un restaurant comme ATAME: des couples qui veulent s’offrir une soirée romantique différente avec les spectacles de danse burlesque et les performances musicales qu’on offre, mais aussi des filles qui veulent aller manger dans un endroit «girly» avant de sortir, et celles qui cherchent des endroits différents pour leur «bachelorette party».
C’est juste que moi, je ne fais pas partie de ce public-là!