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Critiques CD: Sally Paradise | L’ascension du Mont Sching

Groupe nommé selon la féminisation libre d’un protagoniste de Jack Kérouac (Sal Paradise), Sally Paradise reste toutefois très loin du jazz qui rythme l’oeuvre de l’auteur. Un peu perdu dans les sons, les bruits, les lignes mélodiques, les pianotements et les distorsions, un peu sombre et un peu sur l’éther, intégrant une voix lointaine, tout en écho, la musique de Sally Paradise pourrait rappeler Enya si elle avait adhéré au mouvement shoegaze (c’est une image). Un premier EP très (trop) court, un peu éparpillé, qui gagnerait à avoir une ligne directrice plus claire, mais tout de même très intéressant et prometteur.