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Le Dirt: si j’étais Justin Bieber

Ha! Si j’étais Justin Bieber, j’aurais vraiment beaucoup, beaucoup de fun.

C’est loin d’être donné à tous d’être adulé par une armée furieuse de tweens hormonales et psychotiques avec un système de valeurs douteux et un très fort penchant pour l’agression et le stalking.

Avec un seul tweet, je pourrais mettre fin à la guerre, j’enrayerais la fin dans le monde, je ferais imploser l’Amérique. Just because I tweet so. Je suis déjà plus influent pour toute une génération de fillettes que tous les philosophes, enseignants, politiciens et héros de l’humanité réunis. Avec quelques mots insignifiants, je ferais débarquer chez mes ennemis une horde de petites poules enragées armées de pics à foin et de torches comme des citoyens de Springfield. Comment on appelle ça le truc avec trois pointes? Bah. J’ai pas vraiment besoin de connaitre les mots, je suis Justin fuckin’ Bieber.

Quand je flippe mes cheveux, tous les dauphins sautent simultanément hors de l’eau et font des arabesques scintillants juste pour moi. Les dauphins âgés entre huit et treize ans, du moins.

Je dois l’admettre, c’est vraiment très bon pour l’égo que Kim Kardashian, que j’ai prétendu dater sur Twitter pour trois secondes, aie reçu des menaces de mort dans la minute qui suivait. Par bon pour l’égo, j’entends bon pour le sien. Ça va faire des merveilles pour sa carrière d’être associée avec le Bieb’. Elle a pas grand chose à perdre, de toute façon. Je doute que son affaire de pilules amaigrissantes réussisse à la faire vivre ben ben longtemps. Ça lui prendrait au moins un sex tape ou deux trois bébés, histoire de se remettre à flot.

Si j’étais Justin Bieber, je ferais disparaitre Zac Efron dans des circonstances mystérieuses et je dominerais le monde. Je fakerais des séances de signature d’autographes dans les centres d’achats juste pour qu’ils se fassent détruire par mes fans en délire et j’appellerais ça un statement politique contre la société de consommation.

Deux minutes après, je lancerais une ligne d’effaces qui sentent avec ma tronche dessus, en vente chez Wal-Mart. Que j’achèterais d’ailleurs sur-le-champ pour le renommer Bieb-Mart. On n’y trouverait que des produits dérivés avec ma face dessus, des bobettes, du parfum qui pue, des porte-clés, des douillettes. Je mettrais en faillite Dora, Barbie, les soeurs Olsen et Hannah Montana en trois jours. Les pauvres commis piétinés à mort à l’ouverture des portes seraient chose du quotidien.

Il faut en profiter pendant qu’on a accès à une crowd aussi facile, obsessive, malléable et prête à dépenser l’argent durement gagné de leurs papas. Je pourrais certainement utiliser mon power à bon escient, mais ça serait franchement moins divertissant. Anyway, c’est pas dans la nature humaine, avouez. Si vous désapprouvez, de toute façon, je vais vous sérénader avec ma voix d’ange et tout votre esprit critique va couler par terre.

Mais bon; pour l’instant, je m’amuse patiemment et je regarde entrer les écus dans mon compte en banque. Mais vous allez voir, la journée où mes testicules vont enfin descendre, je vais avoir tellement de plaisir que ça va être illégal (non vraiment).

 

 

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