Aller au contenu
The Flaming Lips: psychérama!

Il n’y a pas vraiment d’exagération possible quand vient le temps de parler des concerts des vétérans de l’Oklahoma: oui, ils sont vraiment bons à ce point!

Parfaite transposition d’une musique essentiellement festive malgré son étrangeté, les messes de Wayne Coyne et cie sont l’antidote idéal à la grisaille ambiante.
 
Reste qu’avec Embryonic, largué à l’automne, les lèvres ardentes ont quelque peu délaissé le ton pop adopté au cours de la dernière décennie pour renouer avec la vibe plus expérimentale de leurs débuts, ce qui a fait la joie des fans de la première heure. Depuis, ils ont aussi signé leur propre relecture de Dark Side of The Moon, le classique de Pink Floyd, flanqués de Stardeath and the White Dwarfs (le groupe du neveu de Wayne Coyne), de Henry Rollins et de Peaches.
 
L’époque des hymnes fraternels à la «Do You Realize?» serait donc bien terminée, impression confirmée par des coups d’oeil aux setlists récents: beaucoup d’Embryonic et même de Dark Side of the Moon; peu de Soft Bulletin et de Yoshimi
 
Les danseurs costumés et la mise en scène psychédélique, toutefois, seraient toujours bel et bien de la partie. Le meilleur antidépresseur de ce côté-ci du comptoir du pharmacien? Assurément.
 
The Flaming Lips
7 juillet | Métropolis
59, Sainte-Catherine E.
avec Fang Island