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Pop up: Lil Wayne, héros de la semaine

Comme moi, vous ne faites probablement pas partie des gens qui écoutaient Hot Boyz, le premier groupe de Lil Wayne, en 1997. Les seuls « boyz » qu’on écoutait à l’époque c’était les Lost Boyz. Ça venait compenser notre côté un peu fillette qui, quelques années plus tôt, avait fait du lipsync sur les Boyz II Men avec une brosse à dents dans le salon.

 Vous avez tout de même tous fini par entendre parler du petit rappeur qui boit du sirop de codéine comme si c’était d’ la Slush Puppy. Pas vraiment le choix quand le gars est partout depuis 3 ans.  Il a commencé par inonder les internets avec des mixtapes qui sortaient à intervalles plus rapprochés que si c’était des singles.

Et, une fois qu’il est lancééééééééé, rien ne peut l’arrêter! Ok, il est plus du type petit rat  que petit castor(personnellement, j’aurais bien vu Lil Wayne dans un épisode des Fraggles Rock), mais il a trouvé le moyen d’aller chercher un public qui ne voulait pas nécessairement se donner la peine de l’écouter. En 2008-2009, peu importe l’artiste que vous écoutiez, s’il avait de l’argent il y avait de bonne chance qu’il se soit payé un featuring de Weezy pour un de ses singles. Moi, ça me forçait à écouter des artistes pour lesquels je n’avais aucun intérêt, juste pour entendre un nouveau verse de petit Wayne.

On ne se cachera pas que Mr Wayne ne fait pas l’unanimité. On l’aime ou on le déteste;  ses paroles relèvent-elles du génie ou ce ne sont que des délires de crackhead dont le cerveau a du mal à gérer tout ce purple drink? (un mélange des deux selon moi).

C’est là que le film sur sa vie de rockstar est arrivé sur internet. On sait maintenant qu’il est un petit drogué obsédé par ses chansons et par ESPN qu’il regarde en boucle sans le son. Il en a même un tattoo. Pas très glamour. Pas surprenant qu’après visionnement il ne voulait pas que ça sorte.

Après avoir été accusé de possession d’arme, petit drogué a dû faire face à l’inévitable : aller en prison et passer un tour, Monopoly style. Mais, n’ayant pas envie d’être effacé de nos écrans et de Youtube pendant sa sentence, il a fait ce que tout bon rappeur aurait fait : tourner neuf vidéoclips en deux jours. Peu importe s’il sort de prison dans six mois ou dans un an, il va quand même sortir plus de vidéos que n’importe quel artiste québécois.

Cette semaine, trois ou quatre de ces vidéos sont sortis dans le week-end spécial Lil Wayne de MTV. Je dis trois ou quatre parce que deux des clips sont tellement pareils que je ne sais plus si on a le droit de compter ça pour deux. Rien de révolutionnaire nous arrivera du côté de Mr Carter dans les prochains mois je crois. On devra se taper des clips de lui qui rappe devant un green screen ou sur un toit pour encore un petit moment. Pas comme si je m’attendais à mieux pour ses clips quand il sortira. We love you Weezy!

Quotes de la semaine

« Life’s a bitch, now die for her. » – Lil Wayne

« I don’t make sense yadda yadaaaaa » – Lil Wayne

« I go by them goon rules, if you cant beat em then you pop em » – Lil Wayne

« bitches on my stick, but my name aint Harry Potter » – Lil Wayne

« I shoot first, ask questions later, then i read the answers in the newspaper » – Lil Wayne

Vidéo de la semaine


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