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Victime de la porn : se pogner une conne

Dans la porn, c’est le royaume des… naïves :

  • Une pouceuse le long de la route qui est prête à tout pour se faire donner une ride.
  • Une baby-sitter candide qui soulage un pauvre père de famille castré par sa femme.
  • Une cheerleader qui se laisse grimper par l’entraineur en croyant fermement que ça fera gagner l’équipe.

Ce n’est jamais compliqué. Deux-trois phrases et la pitoune bronzée est déjà à genoux sans son top. Vite fait, bien fait. Il y a à peu près 20 minutes entre le « hello » et le « bebye ».

Dans la vraie (de vraie) vie, se pogner une douce abrutie, c’est long! En fait, ça dure le temps des slows et d’une run de taxi, mais ça parait long. C’est un processus qui demande un prérequis indispensable : une libido débordante. Elle te parle de la finale de Gossip Girl pendant que toi t’essaies de te retenir de ne pas pousser ta luck trop vite. Tu fais des regards complices avec le chauffeur de taxi qui en a vu d’autres et comprend où tu t’en vas avec tout ça.

Après tous ces sacrifices, t’y arrives et… et ark. Ce n’est pas un beau moment. C’est comme si t’étais libido-drunk et que tu venais de dessaouler d’un coup. La fille recommence à jaser de Gossip Girl mais cette fois, tu l’entends. Tu te demandes comment t’endurais tout ça quelques secondes plus tôt. T’essaies de lui communiquer subtilement qu’il serait temps qu’elle s’en aille, mais en tant que conne, saisir le subtil, ce n’est pas dans sa description de tâches.

Chaque fois que ça m’arrive, je m’en veux. Je ne suis pas fait pour ça.

J’ai beau vouloir me faire accroire que je suis un gros mâle alpha comme une pornstar virile le temps d’une veillée, je me rends vite compte d’à quel point j’ai brutalement besoin du pré-sexe et du post-sexe. C’est souvent de là que je retire les souvenirs les plus tripants. Les nuits où le lit devient un microclimat. Tu ne sais plus trop où le sexe commence et finit.

Évidemment, si c’était possible de faire apparaitre et disparaitre une nunuche shapée dans mon lit par magie, j’utiliserais sûrement l’option une fois de temps en temps. Mais la vie n’est pas un film gonzo. Donc la prochaine fois que j’aurai ce genre surdose de libido, j’essaierai de me rendre service, et revenir lire ce texte. En attendant de trouver une fille complice.