Fascinant. Non seulement le trio new-yorkais s’est encore entièrement réinventé, mais il parvient encore à chiffonner les cœurs, même avec des armes différentes. Exit les guitares shoegaze de l’album 23 (2007), exit les grosses mélodies tragiques qui faisaient la marque du groupe: Penny Sparkle est tout en claviers, en ambiances profondes, en mélodies subtiles, délicates… On croit d’abord y perdre au change, puis on retrouve au fil des écoutes la même urgence, la même profondeur émotive dans les «Here Sometimes», «Not Getting There», «My Plants are Dead»… En fin de compte, Penny Sparkle s’impose comme une suite logique dans l’univers de Blonde Redhead. Fascinant, je vous dis! Le 16 octobre au Club Soda.