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Critique club: coup de maître au rayon des supper clubs montréalais avec Caramel
Crédit: Patrice Lamoureux

 
Vous avez dépassé le quart de siècle. Vous n’avez pas encore trouvé l’âme sœur. Vous aimez encore sortir, mais vous n’avez pas envie de vous déhancher au milieu d’une piste de danse peuplée de gens fraîchement sortis de l’école secondaire. Vous aimez vous poupouner pour sortir, et la palette drette n’est pas une option.

Si vous avez envie d’un bon souper pour commencer la soirée et que l’idée de ne pas changer d’endroit tout en profitant d’une ambiance de discothèque vous séduit, il n’y a pas 36 solutions pour vous. Vous avez besoin d’un supper club, et pas de n’importe lequel.

Le Caramel, le petit nouveau du centre-ville, est situé dans un secteur où il y a peu de compétition, et dirigé de main de maître par Sébastien Bouillon, un habitué du concept. L’homme était d’ailleurs impliqué dans le Illume, le tout premier supper club de Montréal. Pour l’instant ouvert seulement le samedi soir, l’endroit bénéficie des talents culinaires de Nacim Louali, ancien chef de Café Ferreira.

N’entre pas qui veut. Le club est privé et exige une certaine tenue vestimentaire. Mais une fois passé la porte, vous voici plongés dans un autre univers. Staff courtois et effacé, décor qui en jette sans tomber dans le tape-à-l’œil, section VIP en retrait. Le système de son, fait rare dans ce type d’établissement, est d’excellente qualité, et permet de savourer les subtilités musicales sans gâcher les conversations.

Bien entendu, quand les fêtards ont fini le souper, les chaises et quelques tables disparaissent, et la piste de danse se remplit. Et pour quiconque sait apprécier les délices de la vie, la nuit ne fait que commencer. 

 

Caramel
801, de Maisonneuve O. | Métro McGill | caramelmontreal.com